Vingt personnes, dont trois soldats, ont été tuées lors d’une attaque contre un poste de l’armée en Ouganda près de sa frontière nord-ouest avec la République démocratique du Congo, a déclaré mardi un porte-parole militaire.
Environ 80 pillards, dont des membres des milices congolaises, ont perpétré l’attaque du 6 mars. Ils étaient armés d’arcs, de flèches, de machettes et de lances et avaient l’intention de voler des armes à feu, a déclaré le porte-parole adjoint, le lieutenant-colonel Deo Akiiki.
Librement contrôlée par les autorités congolaises, la région frontalière orientale du pays est depuis longtemps en proie à l’insécurité, des combats entre milices rivales cherchant à exploiter des parcelles de territoire et des richesses minérales et autres se déversant souvent en Ouganda.
L’armée ougandaise a intensifié les patrouilles frontalières en réponse à l’attaque de la semaine dernière, a déclaré Akiiki.
Elle s’est produite à quelques kilomètres (miles) de la bordure nord du bassin du rift Albertin où se trouvent les champs pétrolifères de l’Ouganda. Ils sont exploités par le français Total, le CNOOC chinois et le britannique Tullow Oil et n’ont pas été attaqués lors de cet incident.