Coronavirus : vers une deuxième vague à Pékin en Chine, et en France ?

Le secteur minier sud-africain a été durement touché par les conséquences de l’épidémie de coronavirus. En avril, la production a presque diminué de moitié par rapport à l’année dernière. La crise est aussi l’occasion pour les compagnies de penser à leur futur. À l’heure de la quatrième révolution industrielle, le secteur minier est en pleine mutation : les mines s’automatisent, et les métiers du numérique sont de plus en plus recherchés.

La barre des 8 millions de contaminations a été franchie dans le monde. Particulièrement virulent, le virus Sars-Cov-2, responsable de la pandémie de Covid-19, a causé plus de 437 000 décès, selon les statistiques de l’Université John Hopkins. La pandémie de coronavirus poursuit sa décrue en France mais s’aggrave dans d’autres pays du monde, au Brésil, en Inde, au Chili. En Chine, Pékin se reconfine en partie. 7 nouveaux quartiers ont été fermés et isolés ce mardi 16 juin. Lors de son allocution télévisée du dimanche 14 juin, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé un déconfinement total du pays qui passe en zone verte (y compris l’Ile-de-France), dès lundi 15 juin, sauf Mayotte et la Guyane. Parmi les annonces phares : le retour à l’école et dans les collèges obligatoires à partir du 22 juin, la réouverture des bars et restaurants à l’intérieur (pas qu’en terrasse comme c’est actuellement le cas). Dans le même temps, l’arrivée d’un vaccin avant la fin de l’année 2020 se précise du côté du laboratoire Astrazeneca. La France compte à date 157 372 personnes contaminés et 29 436 décès liés au coronavirus, soit 29 personnes de plus lundi 15 juin que la veille. 10 752 personnes sont hospitalisées dont 846 patients graves en réanimation. Les vacances d’été approchent, la réouverture des frontières intérieures de l’Europe est prévue pour ce lundi 15 juin, et celle des frontières extérieures, c’est-à-dire, avec les autres pays hors Union européenne, interviendra à partir du 1er juillet.

Le port d’un masque permet de faire barrière aux virus, comme celui du Covid-19. Economique et plus écologique, le masque en tissu est lavable et réutilisable. Comment bien le laver et l’entretenir ? A la main, en machine ? A quelle température, combien de temps, combien de fois maximum ? Bons gestes et erreurs à éviter avec le Dr Pierre Parneix, médecin hygiéniste.

Emmanuel Macron se rend ce mardi 16 juin sur un site du groupe Sanofi, à Marcy-l’Etoile près de Lyon afin de « soutenir la recherche et la production de vaccins ». Sanofi est un groupe pharmaceutique qui travaille actuellement sur l’élaboration d’un vaccin contre le Covid-19.

Après la détection de nouveaux foyers de Covid-19 en Chine, la ville de Pékin s’engage dans « une course contre la montre » contre cette « situation épidémique extrêmement grave » avec une centaine de cas et plusieurs quartiers fermés (dont 7 ce mardi et 27 nouvelles contaminations), indique un porte-parole de la mairie de la capitale chinoise, Xu Hejian. Ce bilan, porté à 106 nouvelles contaminations, fait craindre une nouvelle vague en Chine. Une campagne de dépistage massive a été lancée à Pékin, portant sa capacité quotidienne de dépistage à plus de 90 000 personnes. Par ailleurs, la ville de Pékin a décidé de refermer les portes des sites sportifs et culturels, annonce la mairie de la ville. Cette fermeture fait suite à la résurgence soudaine du virus. Les zones résidentielles devraient remettre en place la prise de température aux entrées et restreindre l’accès.

Ce mardi 16 juin, médecins, aides-soignant(e)s et infirmier(e)s se rassemblent dans les rues de France pour manifester dans le cadre de la journée d’action nationale, organisée suite à l’appel d’une dizaine de syndicats et de collectifs de soignants. Les soignants réclament notamment un plan de recrutement ainsi qu’une revalorisation générale de leurs salaires et l’arrêt de toute fermetures d’établissements, de services et de lits.

Alors qu’elle n’avais pas déclaré de cas depuis 25 jours, la Nouvelle Zélande a fait état de deux nouveaux cas ce lundi, selon les autorités sanitaires du pays. Ces deux cas seraient récemment arrivés du Royaume-Uni, a indiqué le ministère de la Santé.

La commission d’enquête sur « les défaillances » dans la gestion de la crise du Covid-19 s’ouvre ce mardi 16 juin à l’Assemblée nationale. Pour l’occasion, les ministres, les dirigeants des agences sanitaires et les administrations se réunissent devant les députés. La commission d’enquête est présidée par Brigitte Bourguignon (LREM) et débute par l’audition du directeur général de la Santé : Jérôme Salomon.
En Guyane, le deuxième tour des élections municipales est reportée pour les 7 communes où il devait avoir lieu. Rappelons que la Guyane est passé au stade 3 de l’épidémie ce lundi 15 juin.

Selon une étude britannique publiée dans la revue The Lancet Global Health estime que près de 350 millions de personnes risquent d’être contaminées par le Covid-19 dans le monde et nécessiteront une hospitalisation. Selon les scientifiques, 1.7 milliards d’humains, soit 22% de la population mondiale, présenteraient un facteur de risque, ce qui favorise les formes plus sévères de la maladie. En Afrique, 16% de la population présenterait un facteur de risque, en Europe, cette proportion est de 31%.

En l’application de l’annonce faite par Emmanuel Macron le 14 juin, une phase supplémentaire de déconfinement progressif et sécurisé est engagé dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD et USLD) ne déclarant plus de cas possibles ou confirmés de Covid-19, indique un communiqué du ministère de la Santé ce mardi 16 juin.

« Je ne suis pas sûr qu’on soit bien prêts si jamais il y avait une deuxième vague », indique le Pr Christian Perronne, chef du service infectiologie de l’Hôpital de Garches, sur LCI le mardi 16 juin. Et de déclarer à propos du Pr Delfrassy, président du Conseil scientifique : [il] était à côté de la plaque pour une urgence sanitaire où il y avait des centaines de morts tous les jours ».

Un premier accord de l’Alliance inclusive formée par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie pour l’achat de vaccins contre le SARS-CoV-2 vient d’être signé annonce le ministre de la Santé, Olivier Véran, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher. L’accord de principe trouvé avec le laboratoire AstraZeneca prévoit que ce dernier, si son projet aboutit, fournira à l’Alliance jusqu’à 400 millions de doses de vaccin à prix coûtant. Si les essais cliniques en cours confirment l’efficacité et la sécurité d’utilisation du candidat-vaccin, ces volumes permettront de vacciner les populations à risque au sein de l’ensemble de l’Union européenne, avec de premières livraisons prévues avant la fin de l’année 2020, indique le ministère de la santé ce 15 juin.

Vaccin anti coronavirus : une livraison avant la fin de l’année 2020 ?
Le premier vaccin validé contre le Covid-19 pourrait être anglais. Le laboratoire Astrazeneca annonce qu’un vaccin conçu par l’Université d’Oxford pourrait être disponible cet automne. Un accord a été signé avec plusieurs pays pour la fourniture de 400 000 millions de doses. La France en fait partie.

Ce lundi, le ministre de l’Éducation nationale a donné des précisions quant au retour en classe, et un décret paru au Journal officiel ce 14 juin précise déjà ces nouvelles règles : « Dans les écoles élémentaires et les collèges, l’observation d’une distanciation physique d’au moins un mètre s’applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre chaque élève lorsqu’ils sont côte à côte ou qu’ils se font face. L’accueil est assuré par groupes qui ne peuvent pas se mélanger ». Une nouvelle version du protocole sanitaire sera publié demain mardi et cet allègement entrera en vigueur dès le lundi 22 juin.

La députée LR des Alpes-Maritimes, Laurence Trastour, présentera la semaine prochaine une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour reconnaître le Covid-19 comme maladie chronique. La députée, elle même patient Covid-19, indique au micro de France Bleu Azur « Un Covid-19 à rebondissements. Les patients croient la maladie terminée, mais après un peu de répit elle revient en force. »

L’autorisation d’utiliser en urgence la chloroquine et l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 aux Etats-Unis, a été retirée ce lundi par les autorités sanitaires américaines qui ne croient pas à son efficacité, ajoutant qu’il n’est « pas non plus raisonnable de croire que les bénéfices connus et potentiels de ces produits dépassent leur risque connu et potentiel. »

Suite à la demande de Valérie Pécresse, présidente de l’Ile-de-France et au passage de la région en zone verte, le préfet de la région Ile-de-France annonce dans un communiqué la fin de l’obligation de l’attestation employeur pour prendre les transports en commun aux heures de pointe à partir du mardi 16 juin. Ce document était obligatoire pour prendre les transports entre 6h30 et 9h30 et entre 16h et 19h. Le port du masque reste par contre obligatoire, sous peine d’une amende de 135 euros.

Un nouveau cluster a été identifié près de Toulouse : au moins 16 personnes ont été testées positives au Covid-19, suite à un repas qui réunissait 5 familles, soit 52 personnes le 1er juin à Blagnac, a annoncé l’Agence régionale de Santé d’Occitanie le samedi 13 juin. Les 5 familles, toutes placées en isolement, auraient été en contact avec une personne « infectée au coronavirus de retour d’Allemagne », indique l’ARS. Parmi les 52 personnes : 16 ont été confirmées positifs, 11 négatives et les autres attendent toujours leurs résultats. Aucune personne n’a été admise à l’hôpital pour le moment.

Les heures supplémentaires faites en mars et avril par les personnels des hôpitaux et d’autres structures publiques (Ehpad, handicap, aide à l’enfance) devront être « surmajorées de 50% » et devront être payées d’ici au 1er septembre, précise un décret paru dimanche 14 juin au Journal Officiel.
Ce dimanche 14 juin, Emmanuel Macron, Président de la République s’est adressé aux Français lors d’une allocution télévisée prononcée depuis l’Elysée afin de dresser un bilan de la crise sanitaire et d’annoncer la suite du déconfinement. « Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays […] Je veux que nous tirions toutes les leçons de ce que nous avons vécu. Au total, nous avons mobilisé près de 500 milliards d’euros pour notre économie, pour nos travailleurs et pour les plus précaires », a tenu à préciser Emmanuel Macron, qui devra prendre une nouvelle fois la parole au mois de juillet pour « préciser un nouveau chemin et lancer les premières actions ». « L’organisation de l’État et de notre action doit profondément changer », a-t-il précisé, évoquant « nos hôpitaux, « nos universités », « nos entrepreneurs » et « nos maires ».

Sur le retour à l’école. Les écoles, les collèges et les crèches de France métropolitaine et en outre-mer doivent se préparer dès aujourd’hui à accueillir dès le 22 juin « tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale », a indiqué Emmanuel Macron. « Deux semaines c’est très important, chaque jour compte. Les enfants ont besoin d’aller à l’école », a réagit Jean-Michel Blanquer ministre de l’Education nationale sur Europe 1, lundi matin. En conséquence, « le protocole va être allégé ». Le principal changement sera « celui de la distanciation physique, qui contraignait à faire des petits groupes de 15 élèves. Désormais, il y a toujours une distanciation physique mais beaucoup moins contraignante, avec 1 mètre latéral entre les élèves ». Et d’indiquer que « l’objectif n’est pas de terminer le programme cette année ». Par ailleurs, les centres de loisirs vont également rouvrir.

Sur les personnes âgées. Dès ce lundi 15 juin, les visites en Ephad et dans les maisons de retraite devront être autorisées.

Sur le déconfinement. « Dès le 15 juin, tout le territoire, à l’exception de la Guyane et Mayotte, où le virus circule encore activement, passera dans ce qu’il est convenu d’appeler désormais la zone vert », a-t-il informé. Cela signifie que l’Ile-de-France, qui était jusqu’à présent en « orange », est depuis le 15 juin en zone verte, ce qui permet la réouverture des cafés et restaurants (terrasses comme intérieurs). En revanche, les rassemblements, « principales occasions de propagation du virus », devront toujours être évités au maximum et devront rester très encadrés. Le second tour des élections municipales, prévu le 28 juin, pourra bien se tenir dans les 5 000 communes qui doivent encore définir leur conseil municipal au complet. Pour voter, le port du masque sera obligatoire et les règles de distanciation sociale devront être respectées.

Sur les voyages. Dès le lundi 15 juin, il sera possible de se déplacer entre les pays européens, a indiqué Emmanuel Macron sans évoquer de possible quatorzaine, et dès le 1er juillet, de voyager dans les Etats hors d’Europe, où l’épidémie est maîtrisée.

« Il n’y aura pas de hausse de la fiscalité »
Sur l’économie. Emmanuel Macron a confirmé qu’il n’y aurait pas de hausse de la fiscalité pour compenser les dépenses liées à la crise sanitaire, estimant qu’elles « viennent s’ajouter à notre dette déjà existante ». Le Président s’est pleinement engagé à relancer « pleinement » notre économie « forte, écologiques, souveraine et solidaire », ce qui permettrait selon lui de « réconcilier production et climat ». Il promet par ailleurs « un investissement massif pour l’instruction, la formation et les emplois de notre jeunesse ».

Le Portugal s’inquiète d’une potentielle résurgence du Covid-19, particulièrement à Lisbonne avec 382 nouveaux cas en 24 heures, (dont 90% des cas sont à Lisbonne) soit la plus forte hausse depuis le 8 mai. Dans ce contexte, le gouvernement portugais ont décidé de mettre en place « un mini confinement » localisé dans la capitale, avec des restrictions de sorties, l’annulation du grand défilé du 12 juin, la fermeture prématurée des restaurants et des bars de la ville, l’annulation de toutes les activités non urgentes dans les hôpitaux et la mise en place de 1000 agents des forces de l’ordre dans les rues… La troisième phase du déconfinement a donc été décalée pour Lisbonne.

Au 9 juin 2020, le bilan (hors Ehpad et milieu familial restreint) s’élève à 193 clusters inclus depuis le 9 mai : 179 clusters en France métropolitaine et 14 dans les départements régions d’outre-mer. Le nombre hebdomadaire de clusters signalés est en diminution, indique Santé Publique France dans son bilan du 11 juin.

Cluster de coronavirus : 193 en France, où sont-ils ?
Selon le dernier bilan épidémiologique de Santé Publique France, 193 clusters ont été rapportés en France depuis le déconfinement. 45 dans la région Grand Est qui reste sous vigilance. Combien dans les autres régions ? Quelle est la définition d’un cluster ?

​​​​​​Paris Plage aura bien lieu cet été, du 18 juillet à fin août, sur les bords de Seine, annonce jeudi la maire de Paris Anne Hidalgo sur RTL.
La procréation médicalement assistée (PMA) sera remboursée par la Sécurité sociale à toutes les femmes ayant dépassé la limite d’âge de prise en charge (soit 43 ans) et qui ont dû arrêter leur parcours de PMA à cause du confinement, a annoncé Olivier Véran, ministre de la Santé, le mercredi 10 juin lors d’une audition par la commission des Affaires sociales du Sénat.

54% des patients hospitalisés pour Covid-19 sont des hommes.
Coronavirus en France : nombre de cas, courbe…
La France est déconfinée mais toujours en stade 3 de l’épidémie de coronavirus depuis le 14 mars puisque le virus circule sur tout le territoire et plus uniquement dans certaines régions et villes. Au 15 juin la France compte 157 372 cas positifs au coronavirus depuis le début de l’épidémie. Depuis le 13 mai 2020, le système SI-DEP (système d’information de dépistage) permet une estimation des nombres de cas confirmés en France à visée exhaustive. Les cas confirmés grâce au système SI-DEP sont pris en compte dans le total du nombre de cas. Le bilan est de 10 752 personnes hospitalisées pour une infection COVID-19 et 114 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 846 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation. 12 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. Parmi les 103 342 patients ayant été hospitalisés depuis le 1er mars, l’âge médian des patients était de 72 ans et 54% étaient des hommes.

→ En France métropolitaine, le pic épidémique a été observé la semaine du 23-29 mars, soit une semaine après la mise en œuvre des mesures de confinement de la population générale, le 17 mars 2020. Le nombre le plus élevé de nouvelles hospitalisations pour COVID-19 a été observé au cours de la semaine du 30 mars au 5 avril.

Nombre incident de cas confirmés de COVID-19, par semaine rapportés à Santé publique France, du 23 janvier au 9 juin 2020