Des inconscients encagoulés agitent de plus en plus la question du 3em mandat pour divertir le peuple et ainsi occulter les questions sérieuses qui interpellent la nation.
Le Sénégal vit des heures sombres avec « ce diable invisible de CORONAVIRUS ».
Au moment où on assiste à une baisse des prévisions de croissance, à une explosion des cas communautaires, aux décès de nos illustres chefs religieux, professeurs, parents et amis, il me parait indécent de polluer le quotidien des Sénégalais par des sujets polémiques dans le seul but d’entretenir une effervescence du paysage politique.
Les urgences sont ailleurs. Certes nous devons avoir un œil sur ce qui se passe chez nos voisins de la sous-région, compte tenu des questions géopolitiques voire géostratégiques.
Mais l’heure n’est pas aux débats stériles, sans intérêt.
Il faut résolument se mettre au travail pour relever notre économie avec un plan de relance post-covid- 19 adapté aux difficultés du moment.
Son excellence le Président de la République a été élu par 58,26% des Sénégalais avec un programme ambitieux qu’il est en train de dérouler avec brio malgré les chocs liés à la pandémie.
Il ne s’agit pas de changer de pilotage stratégique, mais d’accompagner le Président de la République sans calculs politiciens pour enfin gagner ce combat qui est l’affaire de tous.
Nous sommes au début d’un mandat de cinq ans et personne ne doit installer le pays dans une campagne électorale permanente.
Aux hommes politiques qui s’agitent pour la dévolution du pouvoir de démontrer leur patriotisme et s’agiter également pour cette guerre qui appelle la mobilisation de toutes les forces vives de la nation.
Enfin, je lance un appel à la jeunesse, fer de lance de cette bataille pour endiguer la maladie.
Par conséquent, un changement de comportement s’impose par un respect scrupuleux des mesures barrières pour protéger nos anciens, dépositaires de la quintessence notre héritage national.
Nous avons un seul et même ennemi qu’est la Covid 19 et que la décence appelle de taire les ambitions personnelles au profit de l’intérêt général des populations.
C’est cela le sens élevé de la politique.