Vagabondage – attentat à la pudeur : Un SDF s’introduit dans un appartement et tripote les seins d’une adolescente

Vagabondage – attentat à la pudeur : Un SDF s’introduit dans un appartement et tripote les seins d’une adolescente
Vagabondage – attentat à la pudeur : Un SDF s’introduit dans un appartement et tripote les seins d’une adolescente

Avant hier, un sans domicile fixe, qui soutient ne pas en être un, était à la barre du tribunal des flagrants délits. Il lui est reproché les délits de vagabondage et d’attentat à la pudeur avec violence.

Mouhamed Sano Kondé a-t-il été tenaillé par le désir charnel, au point qu’il n’a pu se retenir ou ne jouit-il pas de toutes ses facultés mentales ? Désigné comme un SDF (sans domicile fixe), le gus s’est introduit dans un appartement à Rufisque, pour faire des attouchements sur une fille mineure.

Il résulte de la relation des faits que le SDF est entré dans la chambre, alors que la tante de la victime faisait le ménage. Surprenant la jeune fille, il a voulu se ruer sur elle. Lorsque cette dernière s’est réfugiée dans les toilettes, il l’a poursuivie.

La fille est tombée, il est monté sur elle, en commençant à lui tripoter les seins. Ainsi, pour sortir des griffes de son bourreau, elle s’est mise à crier. Ce qui a alerté sa tante et les voisins qui l’ont conduit à la police.

Attrait hier à la barre des flagrants délits de Dakar pour vagabondage et attentat à la pudeur avec violence, il a nié tous les faits. Le prévenu a déclaré qu’il n’est pas un vagabond, car il a un domicile et un travail.

“Je suis mécanicien. Je travaille au marché aux poissons de Pikine et j’habite à Ben Tally avec un ami qui s’appelle Fallou’’, s’estil défendu.

Pour l’attentat à la pudeur, il a déclaré : “Je voulais me rendre au Magal. Je suis entré dans la maison pour demander de l’eau à boire, mais une femme m’a vu et s’est mise à crier. Je ne l’ai pas touchée. Je ne sais pas où est-ce qu’elle était.’’

Et le président de lui dire : “Vous étiez sur elle en train de tripoter ses seins.’’ Le prévenu de lui répondre : “Moi ? Je n’ai pas fait ça !’’ Le juge lui dit que les voisins affirment le contraire et ajoute : “Les faits se sont déroulés à Rufisque et vous dites que vous travaillez au marché aux poissons de Pikine et vous dormez à Ben Tally. Ce sont des localités opposées.’’

Il poursuit en parcourant l’enquête : “Vous avez dit que vous n’êtes pas entré dans la maison. Or, dans le PV, vous avez dit que la fille est tombée et à aucun moment vous n’avez tenté d’enlever son pantalon pour la violer et que vous n’étiez même pas en érection.’’
Le parquet, pour sa part, a requis l’application de la loi. L’affaire est mise en délibéré au 2 novembre.

EnQuete