Le pays, confronté à un spectaculaire rebond de l’épidémie depuis l’automne, a enregistré plus de 3.930 morts décès.
Les États-Unis ont déploré mardi 5 janvier un nouveau record de décès sur 24 heures avec plus de 3.930 morts, selon les chiffres de l’université Johns-Hopkins qui font référence. Dans le même temps, le pays a enregistré plus de 250.000 nouvelles contaminations, selon un relevé effectué chaque jour à 20 heures 30 locales par l’AFP des chiffres de l’université, actualisés en continu. Le nombre de personnes hospitalisées est aussi à un plus haut depuis le début de la pandémie, avec plus de 131.000 patients occupant des lits pour cause de Covid-19, selon les données du Covid Tracking Project.
Le précédent record de décès en une journée avait été enregistré il y a six jours, avec plus de 3.920 morts. La situation est particulièrement préoccupante dans le sud et l’ouest du pays. Submergés, les services d’urgence de Los Angeles ont commencé à rationner l’oxygène et les lits, demandant désormais aux ambulanciers de ne plus transporter vers les hôpitaux certains patients en arrêt cardiaque aux chances de survie quasi nulles.
Les États-Unis sont confrontés à un spectaculaire rebond de l’épidémie depuis l’automne. Depuis fin novembre, le nombre de morts quotidiens a dramatiquement augmenté, dépassant désormais quasiment systématiquement les 2.000, voire 3.000 décès par jour (hormis les week-ends, lorsque les remontées sont moindres). Les suites des rassemblements pour les fêtes de fin d’année devraient encore aggraver la situation, alors que le nouveau variant britannique du coronavirus, plus contagieux, a été détecté dans plusieurs États, au Colorado, en Californie, et en Floride.
Les États-Unis, où les restrictions dépendent des autorités locales, comptent in fine sur la campagne de vaccination, qui a commencé mi-décembre, pour venir à bout de l’épidémie. Mais moins de 2% de la population a pour le moment été couverte, avec 4,8 millions de personnes ayant reçu une première injection. Mardi, le président élu Joe Biden, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s’est entretenu avec sa future équipe en charge de la crise sanitaire. «Un certain nombre d’options» pour accélérer la distribution des vaccins ont été discutées, notamment la possibilité «d’accroître le rôle du gouvernement fédéral», a précisé un communiqué.