A la Une des quotidients la pandémie de Covid-19, les questions foncières, la criminalité, l’affaire des gazelles Oryx.
Concernant la pandémie de Covid-19, Source A note que la courbe des contamination ‘’a été encore inversée’’ dans le bilan de mardi annoncé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’En effet, avec un taux de cas positifs faible et celui très élevé pour les guéris, l’espoir semble permis. Pour les cas graves, la courbe a également chuté. Au nombre de 44 avant hier, elle a baissé hier à 34 patients, selon Mamadou Ndiaye qui pour expliquer cette situation, précise que 9 parmi ces patients internés dans les services de réanimation, ont pu retourner dans les salles de traitement. Ceci après que leur état de santé est stable. Seul bémol : une nouvelle victime a été enregistrée, portant à 137 morts, le nombre total’’, écrit le journal.
Le quotidien Kritik souligne que plus de 5000 patients ont été déclarés guéris de la maladie.
A la date du 7 juillet 2020, le Sénégal a officiellement dénombré 7547 cas de coronavirus, dont 2386 sous traitement et 137 décès.
L’As se fait écho à sa Une ces propos de la présidente du Conseil économique, social et environnemental Aminata Touré : ‘’La statue de Faidherbe doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla’’.
’’Dans le débat passionné autour du déboulonnement de la statue de Faidherbe, l’ancienne Première ministre Aminata Touré y jette son grain de sel. Mais c’est pour endosser la position radicale de ceux qui pensent que les vestiges coloniaux doivent être rayés et remplacés par des symboles d’une Afrique libre, digne et fière. Avec des arguments à la fois sociologiques et historiques, la présidente du Conseil économique, social et environnemental justifie, dans une note parvenue à L’As, pourquoi la statue de Faidherbe doit être remplacée par celle de la reine du Walo’’.
Enquête constate que ‘’le retour à la normale, après la levée des mesures restrictives contre la propagation de la Covid19, n’est pas profitable à tous dans la sécurité et la sérénité’’ et affiche à la Une ’’criminalité, levée état d’urgence et couvre-feu, les agresseurs s’enhardissent’’.
’’Après trois mois passés en mode “confinement’’, dans le but de ralentir l’avancée du coronavirus au Sénégal, le président de la République a décidé de lever les mesures restrictives sur les déplacements des personnes, pour redonner de l’élan à l’activité économique. L’opportunité a été ainsi offerte de reprendre du service à la majeure partie des travailleurs, incluant malheureusement ceux, peu recommandables, de l’industrie du crime. De sorte que plusieurs cas d’agression ont été notés dans les semaines écoulées. Fruit du hasard, ou conséquence de la levée de l’état d’urgence et du couvre-feu y afférent ? Un sentiment d’insécurité s’est installé chez une partie de la population, à l’idée de ne plus voir les forces de sécurité et de défense circuler chaque nuit dans les rues’’, écrit le journal.
Tribune scrute l’entourage présidentiel et dresse ‘’des profils controversés’’. ‘’Depuis son arrivée à la magistrature suprême en 2012, l’entourage du Président Macky Sall a été fortement critiqué. Différents profils, les uns aussi controversés que les autres, ont, par la force des choses, occupé la scène politique en se singularisant par des propos indécents que la morale récuse’’, souligne la publication.
Témoin s’intéresse à ‘’l’art de transformer une contrainte en opportunité’’ avec le port du masque chez les femmes.
’’Quand le masque devient un accessoire de la coquetterie féminine’’, dit le journal qui écrit : ‘’De l’époque des pantalons bas larges, chemises cintrées, robes et jupes courtes à celle des pantacourts, bustiers, leggins ou autres tailles basses, la mode s’accorde au temps, aux événements et aux tendances. Au niveau de la gent féminine, la mode semble prendre le dessus sur tout pour mettre en valeur le corps dans une société très regardante et exigeante sur l’élégance de la femme. Une tendance qui ne s’est pas démentie avec la pandémie du Covid 19 où les femmes, imaginatives, ont su transformer le masque, dont le port est considéré comme une contrainte par la plupart d’entre elles, en un accessoire de beauté…’’.
Le journal raconte ‘’les dernières volontés d’une étoile filante’’, celles du jeune Amadou Lamine Mbodj, mort d’un cancer en 2019 à l’hôpital Saint-James d’Angleterre.
’’Comme un météorite, Amadou Lamine Mbodj a traversé cette vallée des larmes qu’il a illuminée par sa grâce. Footballeur prometteur, brillant élève, ce jeune pensionnaire d’un institut de sport-études à Manchester, a été foudroyé par un cancer à 19 ans. Ses dernières volontés ? Assister à un match de football de Liverpool pour voir Sadio Mané et la création d’une Fondation pour perpétuer sa mémoire au Sénégal. Deux volontés exaucées !’’, écrit le journal.
Libération revient sur l’affaire des 6 gazelles Oryx. ‘’Les 6 gazelles Oryx de la réserve de Katané étaient bel et bien destinées à la ferme Sael qui appartient, selon des sources autorisées au ministre de l’Environnement et du développement durable. Abdou Karim Sall interrogé par Libération soutient cependant qu’il n’y a aucun conflit d’intérêts’’.
Les initiatives privées bénéficient depuis les années 2000 d’un accompagnement du ministère de l’Environnement et du Développement durable sur la base de protocoles portant sur l’acquisition, à partir de ses sites, de noyaux de repeuplement d’espèces, rappelle un communiqué faisant suite aux allégations selon lesquelles des antilopes oryx auraient été transférées dans une réserve privée.
Pour le quotidien Source A qui avait révélé cette affaire, ‘’la Cellule de Communication du ministère n’a rien expliqué, qui puisse convaincre les plus sceptiques au sujet des gazelles oryx extirpées de leur plein sommeil de Ranérou, pour être acheminées à Dakar et qui n’ont pas, toutes, survécu’’.
Dans son édition de lundi 06 juillet, ‘’Source A’’ révélait que le ministre de l’Environnement et du Développement durable et la Direction nationale des Parcs nationaux sont cités dans une sombre affaire de gazelles oryx extirpées de Ranérou puis transférées dans la réserve privée du ministre Abdou Karim Sall.