Poursuivi pour coups mortels, dans l’affaire du meurtre du jeune lutteur Ndiaga Diouf, Barthélémy Dias était de nouveau devant la barre de la Cour d’appel du tribunal de Dakar, hier. Une audience qui a tourné autour des exceptions de nullité de la procédure, évoquées par les avocats de la défense.
Selon Les Echos, la défense amenée par Me Demba Ciré Bathily, a évoqué une procédure « viciée », et une « absence de contradictions ». Les avocats du maire de Mermoz/ Sacré-Cœur, ont fustigé « une violation des droits de leur client », évoquant notamment « l’inconstitutionnalité de l’article 169 ».
Ils ont, en effet, soutenu que le juge d’instruction, à la fin de sa procédure, « a renvoyé le dossier au parquet, sans laisser à la défense la possibilité de faire ses observations ». Suffisant pour Me Demba Ciré Bathily, de dire que son client a été « privé de son droit de défense ».
Une plaidoirie battue en brèche par le maître des poursuites et la partie civile. Le délibéré est fixé au 17 juillet prochain.
Pour rappel, Barthélémy Dias a été condamné à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, en première instance, et à payer 25 millions de FCFA à la famille de la victime. Barthélémy Dias, qui a comparu libre, hier, a déjà purgé cette peine, souligne le journal.