En Algérie, c’est bien un nouveau pas dans la recherche de solutions pour la crise politique qui a été fait ce jeudi 25 juillet. Le président par interim, Abdelkader Bensalah, avait annoncé au début du mois qu’un groupe de médiateurs seraient choisis parmi des personnalités du pays, et qu’ils seraient chargés de mener les négociations. Il a dévoilé leurs noms et il a promis une série de mesures d’apaisement.
Trois universitaires, un économiste, un syndicaliste et un ancien président de l’Assemblée nationale qui avait été ministre lors du premier mandat d’Abdelaziz Bouteflika, formeront ce groupe de médiateur annoncé par Abdelkader Bensalah. Certains sont très médiatiques, d’autres sont moins connus.
Ces six personnalités, choisies par la Présidence, seront chargées de mener le dialogue, entre les autorités et les différentes oppositions, un dialogue essentiellement consacré à la mise en place d’une instance indépendante d’organisation et de surveillance des élections et au calendrier électoral. Car pour les autorités, il ne peut y avoir qu’un objectif, l’organisation d’une élection présidentielle.
Lors de son audience avec ce panel, Abdelkader Bensalah a affirmé qu’il était prêt à libérer les manifestants arrêtés, à réduire la présence policière lors des manifestations et à ouvrir les médias publics à l’expression de toutes les opinions.
Ces demandes étaient celles de manifestants, des partis politiques d’opposition et d’organisations de la société civile. C’est donc un premier pas des autorités alors que ces dernières semaines, les discours du chef d’état-major avaient été plutôt menaçants.
Rfi