Au surlendemain de sa non qualification en Ligue des champions, l’OL a vécu une journée de mardi particulièrement mouvementée…
L’OL n’est plus le club préféré des Français, comme le clamait Jean-Michel Aulas il y a quelques années. C’est tout le football français qui est tombé sur la formation lyonnaise ce mardi, deux jours après la désillusion de la dernière journée de Ligue 1, qui a vu les Gones de Rudi Garcia s’écrouler contre l’OGC Nice (2-3) et rater la 3e place synonyme de Ligue des champions.
Après avoir annoncé son départ dimanche soir, le technicien de 57 ans s’est confié plus longuement dans L’Equipe puis RMC ce mardi, pour régler ses comptes avec Juninho. Garcia assure ainsi que le directeur sportif a tenté de l’influencer dans ses compositions d’équipe en lui suggérant de titulariser les Brésiliens de l’effectif. « Il a mis quelques coups francs contre son camp cette saison », a résumé l’entraîneur à la radio.
Guimaraes répond à Garcia sur Twitter !
Un grand déballage qui a tourné au ridicule puisque Jean-Michel Aulas a répondu sur Twitter à Rudi Garcia et il n’a pas été le seul ! « Que de mauvaises excuses de la part de Rudi ! » a notamment lancé le boss des Gones. Puis Bruno Guimaraes a même pris la parole en affirmant: « Tout a commencé à ne pas fonctionner quand il a manqué de la cohérence de ta part !!! » Une passe d’armes complètement improbable à ce niveau…
« Regardez-moi la gueule de Juninho »
Dans la soirée, une vidéo de Jean-Clair Todibo a soudainement jailli sur Twitter comme pour enfoncer le clou. En repartant du Rhône, dimanche, le défenseur du Gym prêté par le Barça s’est joyeusement moqué des dirigeants lyonnais en lançant: « Et c’est la fin au Groupama Stadium. Les portes de la Ligue des champions se ferment sous les pieds de Jean-Michel Aulas. Regardez-moi la gueule de Juninho ».
Dans une saison sans Coupe d’Europe, l’OL, qui possédait probablement le 2e meilleur effectif du championnat, n’est pas parvenu à suivre la cadence du Losc et du PSG dans la course au titre. Les Lyonnais ont fini par rater le podium au profit d’une équipe de l’AS Monaco moins armée sur le papier mais bien meilleure dans l’expression collective. La faillite du club de « JMA » est totale.
