Aux États-Unis, l’inflation pèse toujours sur la popularité de Joe Biden. Alors que la campagne pour les élections de mi-mandat de novembre 2022 commence, Joe Biden sait que l’opinion est mécontente et il s’explique.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Aux États-Unis comme ailleurs, tout augmente. Cela dure depuis plusieurs mois maintenant. Comme il est au pouvoir, Joe Biden est évidemment considéré comme le premier responsable et il essaie de rassurer sur son action.
« Je veux que tous les américains sachent que je prends l’inflation très au sérieux et que c’est ma priorité N°1 en politique intérieure », a-t-il ainsi déclaré.
Le président affirme qu’il comprend le mécontentement de ses compatriotes. Et il explique que ses adversaires républicains les plus radicaux, les partisans de Donald Trump, l’alimentent dans l’espoir d’en profiter aux prochaines élections.
« Les Républicains « Make America great again » comptent sur votre frustration sur le rythme des progrès qu’ils font tout pour ralentir, pour que vous leur donniez le pouvoir, et qu’ils puissent appliquer leur programme extrême » dénonce le président américain.
Joe Biden défend ses réformes pour faire baisser les dépenses des familles, pour atténuer le déficit et créer un impôt pour les plus riches. Mais celles-ci sont toujours bloquées au Congrès. Alors Joe Biden doit s’en remettre à la Banque centrale.
« La Fed devrait faire son travail »
« Je ne me mêlerai jamais des jugements et des décisions des responsables de la Fed, et je ne leur dirai jamais quoi faire, ils sont indépendants, rappelle Joe Biden, mais je crois que l’inflation est notre principal défi économique du moment, et je pense qu’ils le pensent aussi. Donc la Fed devrait faire son travail et je pense qu’elle le fera avec ça en tête. »
La semaine dernière, la Banque centrale a augmenté ses taux d’intérêt et compte les augmenter encore dans les prochains mois, en espérant calmer l’inflation.