Bénin : Plus d’une tonne de drogue saisie à la frontière avec le Nigéria

Bénin : Plus d'une tonne de drogue saisie à la frontière avec le Nigéria

Les agents de la douane béninoise ont mis la main sur une importante quantité de drogue hier mardi 13 décembre 2022, à Sèmè-Kraké, une localité située à la frontière entre le Bénin et le Nigéria. Les produits prohibés étaient dissimulés dans deux camions en apparence vides.

En effet, les trafiquants ont aménagé des emplacements pour leurs marchandises le long des châssis des deux camions. Ces caches étaient hermétiquement fermées et condamnées avec du fer. N’eut été la vigilance des agents de la douane béninoise, ces deux camions allaient pénétrer sur le territoire nigérian avec cette importante quantité de drogue.

Il y aurait plus d’une tonne de drogue dans les deux camions

Ils avaient déjà réussi à traverser tous les dispositifs sécuritaires des pays de l’hinterland. Les renseignements recueillis par la douane béninoise ont permis de porter ce grand coup à ces trafiquants. Il y aurait plus d’une tonne de drogue dans les deux camions. Le chef de la douane de Kraké Plage, Bienvenue T Mayaba, a expliqué que les camions étaient pistés depuis plusieurs semaines. « Les présumés propriétaires des véhicules ont été confiés à la police aux environs de 3 heures aux fins des procédures judiciaires » a-t-il ajouté. Le représentant de la directrice régionale de la douane, présent hier sur les lieux, a fait savoir que l’institution douanière continuera par décourager « ces usagers véreux qui s’adonnent à la contrebande et au trafic illicite des produits prohibés ».

Plus de 2,5 tonnes de drogue saisies en octobre 2021

Les saisies de drogue ne sont pas rares au Bénin. En octobre 2021, la police béninoise en a saisi plus de 2,5 tonnes dans un entrepôt de la commune de Sèmè-Kpodji (commune voisine de Cotonou). 14 personnes avaient alors été arrêtées. « La stratégie a été de les laisser emmagasiner progressivement et de mettre la main sur cette quantité de cocaïne » se félicitait à l’époque le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.