Dans un entretien avec L’Observateur paru hier, mercredi 30 novembre, Issa Sall, l’ancien candidat du Pur à la présidentielle de 2019, a affirmé que les membres de sa sécurité arrêtés à Tamba durant la campagne électorale ont été libérés.
D’abord le terme employé par Issa Sall pour désigner ceux qui ont risqué leur vie pour la sienne : « Ces gens-là… ». Juste après l’incident, il les désignait par un doux « Mes diambars ».
Ensuite le fond : d’après Les Échos, qui a fact-checké la déclaration du « Puriste », Issa Sall n’a pas dit la vérité. Sur les 14 mis en cause dans l’affaire, 11 ont été libérés. Les trois autres, Moustapha Ndiaye, Mouhamadou Moustapha Ndiaye et Ousmane Sidibé, croupissent toujours à la Mac de Tamba.
Ces derniers attendent d’être jugés pour meurtre, complicité et détention d’arme sans autorisation.
Les Échos souligne qu’en plus de n’avoir jamais mis les pieds à Tamba pour soutenir ses hommes, Issa Sall dit des contrevérités sur leur compte.
Ignorance ou mépris ? Dans les deux cas, cette sortie pourrait coûter quelques sympathisants au leader déchu du Pur.