Comme Kyrgios, Tomic déteste Roland-Garros

Sorti dès le 1er tour à Paris, balayé par Taylor Fritz, Bernard Tomic a confirmé qu’il était dans la même catégorie que son compatriote Nick Kyrgios. Roland-Garros et la terre battue, il n’en peut plus.

Ces derniers temps, on a vu émerger deux catégories de joueurs australiens. Les discrets et travailleurs, comme Jordan Thompson (69e) et Alex de Minaur (25e), que l’on retrouvera au 2e tour de Roland-Garros, ou encore John Millman (56e), le bourreau de Roger Federer à l’US Open, qui a sacrément tourmenté Alexander Zverev mardi sur le Central. Et puis, il y les autres. Les inclassables, les ingérables. Les “bad boys”.

Le sulfureux Bernard Tomic est de ceux-là, comme Nick Kyrgios. Et il partage de nombreux points de vue avec son compatriote, notamment sa détestation de Roland-Garros et de la terre battue. La semaine dernière, alors qu’il s’entraînait sur… gazon, Kyrgios avait dit tout le mal qu’il pensait de l’ocre et du tournoi parisien (“Roland-Garros, c’est de la m…”), pour lequel il a fini par déclarer forfait. Qu’en pense Tomic ? “Je suis d’accord avec lui.” C’est à dire ? “Je suis d’accord avec lui, vous savez tout.” Quelques secondes auparavant, Tomic avait eu trois mots (il en prononce rarement plus) sur la terre battue: “Pas pour moi.”

Le joueur de 26 ans, désormais 84e mondial, bien loin des promesses qu’il faisait naître en 2011 en atteignant les quarts de finale de Wimbledon à seulement 18 ans, venait de prendre une fessée administrée par l’Américain Taylor Fritz (6-1, 6-4, 6-1). Celui qui – comme Kyrgios – avoue ne pas avoir une grande passion pour le tennis (“Mes idoles sont ailleurs”, dit-il) va maintenant basculer vers la saison sur gazon, sa préférée. Même si son programme reste flou. “Je n’ai aucune idée de mon prochain tournoi. Je vais rentrer à l’hôtel, et je vais voir.” Alors à l’année prochaine, Bernard ?