Makhtar Diop, à la tête de IFC, a mobilisé ses ressources pour accélérer la production sur le continent du vaccin contre le Covid-19. Pour cette opération, la filiale du groupe de la Banque mondiale s’est associée au français Proparco, à l’allemand DEG et à l’américain DFC.
Agir pour ne plus revivre les épisodes derniers au cours desquels, certains des pays les plus développés se sont accaparé la totalité de la production de vaccins contre le Covid-19, là où elle était disponible. Et ce, au détriment des pays les plus pauvres, contraints à passer au second plan.
C’est l’un des principaux leitmotivs qui animent le groupe de la Banque mondiale – qui a déjà mobilisé une enveloppe de 12 milliards de dollars spécialement pour les vaccins – et en particulier, sa filiale dédiée au secteur privé. La Société financière internationale (IFC) annonce en effet avoir rassemblé quelque 600 millions d’euros, avec ses partenaires le français Proparco, la banque de développement allemande DEG et l’agence de coopération américaine DFC pour soutenir le sud-africain Aspen Pharmacare, plus grand laboratoire pharmaceutique du continent.
Dans le détail, en tant que chef de file de l’opération, IFC engage 200 millions d’euros en fonds propres. Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé, apporte 156 millions d’euros. L’institution allemande de développement DEG a pour sa part arrangé un apport de 144 millions d’euros. DFC, l’institution américaine de développement fournit de son côté une enveloppe de 100 millions d’euros.
leral