Les Bretons se sont imposés (2-0) ce mercredi contre les pensionnaires de Ligue 2. Ils atteignent les demi-finales de la Coupe de France pour la première fois depuis 2014.
Le match : 2-0
Les Orléanais, par leur fougue, auront fait illusion un petit quart d’heure en allant chercher haut une équipe bretonne qui, ensuite, est montée en régime. L’alerte Benkaïd passée, sa frappe étant détournée du pied par Koubek (15e), les Rennais ont mis la main sur le match et n’ont pas laissé sortir, ni respirer les huitièmes de L2, bien regroupés devant leur but.
Mais, en raison d’un déchet important dans les trente derniers mètres, ils butèrent souvent sur la défense dirigée par Cédric Cambon, Mbaye Niang surtout. L’attaquant rennais, avant de marquer le second but de son équipe (70e) bien servi par Ben Arfa, cafouilla à plusieurs reprises dans ses gestes comme dans ses choix (21e, 44e, 48e).
Le VAR, aussi, vint au secours des Orléanais à trois reprises (23e et 40e, 69e, 90+2e voir ci-dessous) mais l’accumulation des fautes finit par faire céder les coéquipiers de Karim Ziani. Après plusieurs essais de Grenier, Benjamin Bourigeaud prit sa chance, à vingt mètres du but de Thomas Renault. Sa frappe, sur la droite du gardien orléanais, trouva le petit filet (65e) et libéra un stade dégarni (9357 spectateurs) pour ce match en semaine, le sixième à domicile en février.
Le fait : les coups francs rennais
Rennes possède de nombreux frappeurs de qualité sur coups de pied arrêtés, de Bourigeaud à Grenier en passant par Ben Arfa ou Del Castillo. Ce mercredi, sur le premier coup franc, consécutif à l’une des nombreuses fautes sur Sarr, légèrement excentré côté droit à 25 bons mètres, Grenier et Ben Arfa étaient tous les deux autour du ballon. Le premier a décoché une frappe flottante puissante qui a heurté la barre. C’est retombé sur Da Silva qui a marqué, mais le but a été annulé logiquement puisqu’il avait touché le ballon du coude droit.
Sur le deuxième coup franc (30e), légèrement excentré côté gauche cette fois, Grenier a encore tenté sa chance pour une nouvelle frappe puissante passée juste au-dessus de la barre. Le troisième a été le bon quand Bourigeaud a trompé Renault d’une frappe enroulée du droit (65e).
Le joueur : Ben Arfa se remet dans le bon sens
Il était attendu après avoir été privé de la réception de Marseille, dimanche (1-1), pour avoir séché la mise au vert la veille au soir. Le meneur de jeu rennais a retrouvé son rôle et il est monté en régime sur le plan technique et de la vélocité notamment en seconde période, en se montrant difficile à contrôler et plus précis dans la distribution. Et c’est ainsi qu’il a pu mobiliser une grappe d’Orléanais pour servir délicatement Niang sur le deuxième but rennais.