L’affaire du double meurtre des enfants Ibrahima et Seynabou, tués par leur père Emmanuel, samedi dernier à Beaucaire, en France, révèle de nouveaux éléments.
Selon L’Observateur, la mère Fatou Kiné Fall avait déposé, en janvier 2018, au moins cinq mains courantes contre son ex-conjoint et deux plaintes pour dégradations (l’une sur la porte de son domicile, l’autre pour avoir crevé les pneus de sa voiture).
Dans sa plainte, elle soutenait que son ex-mari était menaçant, dépressif et suicidaire. Fatou Kiné révélait qu’elle faisait l’objet d’un harcèlement continu de celui qui semblait vouloir la récupérer.
Inquiète, elle aurait adressé un courrier directement au procureur de la République de Nîmes en novembre 2018. Aucune trace de ce courrier n’a été retrouvée au parquet.
Une situation qui a poussé cette femme de 40 ans à demander, au moment où la garde des enfants était examinée par la justice en juin dernier, une expertise psychologique.
Celle-ci a été refusée car, selon une source judiciaire, il n’aurait pas été rapporté la preuve d’un danger pour les enfants.
Selon l’observateur, l’enquête sur le meurtre des deux enfants de mère Sénégalaise, tués samedi dernier, par leur père à Beaucaire, en France, est presque bouclée et l’autopsie des deux dépouilles a révélé une mort par empoisonnement, avec de puissants somnifères. Nos confrères expliquent qu’Emmanuel auraient donné à sa fille Seynabou, âgée de 6 ans et à son petit garçon Ibrahima, 7 ans, des substances toxiques pour provoquer un arrêt respiratoire.
Le mobile du crime : un drame familial sur fond de séparation. Le procureur indique que le père a reconnu son geste qui risque de lui valoir la condamnation à perpétuité.
Présumé meurtrier et âgé de 47 ans, il été placé hier sous mandat de dépôt après sa mise en examen pour double assassinat.