Le secrétaire général du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemss) est totalement en phase avec le mouvement «And Samm Jiko yi» qui lutte pour la réhabilitation des valeurs ainsi que la criminalisation de l’homosexualité.
Saourou Sène indique que ceux qui cherchent à introduire un module d’éducation sexuelle perdent leur temps, car leur volonté ne sera jamais matérialisée. Par ailleurs, Saourou Sène exige le respect des accords signés entre le gouvernement du Sénégal et les enseignants et met en garde l’Etat du Sénégal.
Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemss) a décidé de s’engager dans la guerre contre l’homosexualité et les pratiques contre nature déclenchée par le mouvement «And Samm Jiko yi».
Dans ce combat, souligne Saourou Séne, le Samss sera en première ligne. «L’école est un lieu de formation des citoyens. Elle est donc le gardien des croyances et des traditions. C’est pourquoi tout ce qui est compatible avec les valeurs culturelles doit être perpétré. Et tout ce qui est en déphasage avec cela doit être combattu. Donc, que les Sénégalais sachent que notre syndicat va combattre l’homosexualité », a indiqué Saourou Sène.
C’était en marge d’une séance de lutte dont il était le parrain dans son village à Ndiaganiao.
Il ajoute que ses camarades et lui ont, dans un passé récent, ont démontré aux yeux de l’opinion qu’ils ne cautionnent pas l’introduction d’un module sur la sexualité dans le programme scolaire.
«Notre syndicat qui est la première force dans le pays va s’ériger en bouclier pour combattre un tel projet. L’Unesco avait décidé d’introduire un module sur la sexualité dans l’enseignement. Le peuple a constaté notre position sur cette question. Tout ce qui est abominé par notre culture et notre religion, nous serons les premiers sur la ligne de défense pour le combattre, surtout dans le secteur de l’école», affirme le leader du Saemss.
Après avoir rappelé que le gouvernement a signé des accords sur l’état d’avancement des enseignants, Saourou Sène a indiqué que l’Etat traîne le pas. Pour inciter le gouvernement à prendre en charge leurs doléances, Saourou Sène et Cie n’excluent pas de se faire entendre, quitte à perturber l’ouverture des classes de l’année prochaine.
«Après avoir levé l’état d’urgence sanitaire depuis le 19 mars 2021, il est normal que le gouvernement s’asseye avec nous autour de la table afin de discuter des points de revendication. Sinon, nous allons en tirer toutes les conséquences. Même s’il faut empêcher l’ouverture des classes, nous le ferons. Donc la balle est dans le camp du gouvernement », tranche Sourou Sène.
L’As