Ce 27 décembre, les Centrafricains se rendent aux urnes. Un scrutin qui se déroule sur fond de crise. 8 ans de présence de groupes armés ont laissé des traces.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension. Deux tiers du pays sont toujours sous contrôle de groupes armés. Les derniers jours avant le vote étaient marqués par les menaces des rebelles contre le régime du Président sortant, Faustin Archange Touadéra. Dans une interview de la DW avec le chef de la mission onusienne Minusca, Mankeur Ndiaye a ouvertement accusé l’ancient président François Bozizé de semer la terreur, en connivence avec des groupes armés.