Lorena Gonzalez, une journaliste espagnole, révèle avoir été virée par la chaîne TVE en raison d’une remarque raciste sur Eduardo Camavinga. Son dérapage date du 8 septembre dernier, lors de la présentation du milieu de terrain français au Real Madrid.
Le fameux micro ouvert. Comme d’autres avant elle, Lorena Gonzalez s’est retrouvée dans une situation embarrassante, le 8 septembre dernier, lorsqu’un de ses commentaires a été diffusé en direct sur la chaîne TVE. La journaliste espagnole, qui couvrait la présentation d’Eduardo Camavinga au Real Madrid, s’est laissée aller à une remarque raciste sur le milieu de terrain de l’équipe de France dans l’émission “Estudio Estadio”. “Ce type est plus noir que son costard”, a-t-elle lâché, visiblement détendue, en pensant ne s’adresser qu’à ses collègues. Sauf que ses propos déplacés ont été entendus par tous les téléspectateurs…
Face à la polémique, ses responsables ont décidé de la licencier. C’est ce qu’elle a révélé lors de son passage dans “Marcador”, un programme de Radio Marca.
“C’était une erreur pour laquelle je me suis excusé et qui a déjà des conséquences importantes. Je ne suis pas une martyre ou quoi que ce soit, mais ils m’ont brusquement écarté de TVE et maintenant je n’ai plus de travail, a-t-elle expliqué. Je me suis excusé pour une erreur mais je ne vais pas m’excuser pour un commentaire raciste, parce que je n’en ai jamais fait.”
Visiblement peu convaincue par la gravité de sa remarque, Lorena Gonzalez a tenté de minimiser l’incident: “J’ai fait un commentaire absurde, parce que journalistiquement, il n’apporte rien. C’est pour ça qu’il aurait dû être fait avec mon micro fermé. C’est un commentaire qui n’est pas désobligeant. Je ne dénigre pas le joueur. Je n’ai pas comparé sa couleur de peau avec quoi que ce soit de péjoratif ou de laid. Un tel commentaire ne sortirait jamais de ma bouche.” La jeune femme assure en avoir parlé directement avec l’ancien joueur du Stade Rennais, qui, d’après elle, ne lui en tiendrait pas rigueur. “J’ai échangé longuement avec Camavinga et à aucun moment il n’a été offensé, jure-t-elle. Certains veulent être plus papistes que le Pape. Je pratique ce métier depuis onze ans et j’essaye de le faire avec le plus grand respect. A la télévision, nous sommes très exposés. C’était une gaffe mais ça ne mérite pas d’essayer de mettre fin à la carrière de quelqu’un. Je trouve que c’est assez disproportionné”.
Avec RMC Sport