La tête de liste de la majorité présidentielle pour les européennes du 26 mai était en meeting à Strasbourg, ce samedi 11 mai. Nathalie Loiseau a reçu le renfort pour la deuxième fois cette semaine du Premier ministre Édouard Philippe et d’un de ses prédécesseurs, Jean-Pierre Raffarin, figure de la droite. La liste LaRem s’est affichée aux côtés d’alliés européens avec qui elle ambitionne de créer un nouveau groupe politique central au Parlement européen.
Avec notre envoyé spécial à Strasbourg, Anthony Lattier
Il y a ceux qui étaient prévus, Matteo Renzi, ancien Premier ministre italien, Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux au Parlement – tous les deux par vidéo – une représentante du parti libéral espagnol Ciudadanos, présente sur scène.
Mais il y a eu également une surprise : un message de soutien du Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa. Par vidéo lui aussi, il vante les compétences d’Emmanuel Macron et il appelle à l’union des progressistes européens pour faire face aux nationalistes et aux populistes. Ce clivage que le président français a installé et que tous, un à un, reprennent à leur compte à la tribune.
Les représentants de partis roumain, hongrois, tchèque, néerlandais ou belge veulent créer ensemble une grande famille progressiste à Strasbourg pour, disent-ils, sauver l’Europe.
C’est aussi la raison du soutien apporté par Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, figure de la droite française. « J’habite toujours à la même adresse, a-t-il prévenu, mais je suis bien avec vous ». C’est lui qui a délivré le discours le plus convaincant.
L’actuel chef du gouvernement Édouard Philippe était là aussi, pour prêter main-forte à la tête de liste Nathalie Loiseau, très entourée donc ce samedi et toujours aussi peu à l’aise à la tribune.
rfi
