Quelque huit cents personnes, proches de jihadistes détenus au camp d’Aïn Issa, au nord de Raqqa, se sont évanouies dans la nature en marge de l’offensive turque contre les Kurdes. Il y a clairement une crainte de résurgence du groupe État Islamique.
Difficile de dire dans quelles conditions ces familles de jihadistes ont pu fuir. Ici, en France, la mère d’une de ces jihadistes affirme avoir échangé avec sa fille détenue jusque-là au camp d’Aïn Issa, au nord de Raqqa.
Elle accuse les autorités kurdes de les avoir sciemment libérées. Son témoignage est recueilli par nos collègues de Radio France.
Quelle version accréditer ? Les Kurdes ont-ils réellement libéré ces jihadistes, dans une tentative désespérée d’attirer l’attention et d’obtenir une aide internationale après avoir été abandonnés par Washington ? La question reste sans réponse pour le moment.