“Si j’étais le colonel Doumbouya, je n’aurais pas reçu la CEDEAO“, selon Barthélémy Dias. Invité, le dimanche 12 septembre 2022 sur Iradio, dans l’émission J.D.D, le maire de Mermoz Sacré Cœur n’a pas raté la Cedeao qui, regrette-t-il, “ne joue pas réellement son rôle“.
Barthélémy Dias est d’avis que la Cedeao devrait être en mesure d’ “anticiper les coups d’Etat en interdisant les chefs d’Etat de modifier leur constitution pour rester éternellement au pouvoir. Que la Cedeao arrête d’être un conglomérat de chefs d’Etat amorti. Ce n’est pas sérieux que la Cedeao refuse de se prononcer sur les tripatouillages constitutionnels… Si j’étais le Colonel Mamady Doumbouya, je n’allait pas recevoir la délégation envoyée par la Cedeao après le putsch“.
Pour le maire de Mermoz Sacré-Cœur, “ce qui s’est passé en Guinée ce n’est pas un coup d’Etat. C’est un retour à l’ordre constitutionnel“.
Nouvelles formes de coup d’Etat…
A-t-il profité de la tribune qui lui a été offerte pour lancer un appel au président Mamady Doumbouya : “D’abord, qu’il comprenne que le pouvoir doit être exercé de la manière la plus démocratique possible. Aujourd’hui, il n’y a plus d’institution en Guinée. Alpha Condé n’avait même pas droit à la candidature. Aujourd’hui, les nouvelles formes de coup d’Etat ce sont les tripatouillages constitutionnels pour obtenir un troisième mandat. Ce n’est pas acceptable. Donc, je rejoins le président George Weah qui s’est concentré sur l’essentiel et a dit l’essentiel…“