Mon cher Bruno, ainsi vient l’heure pénible de la séparation.
Mais avant de partir, je voudrais que tu emportes notre témoignage, chaleureux et unanime comme nos louanges.
Je témoigne que tu as rempli ta mission avec classe, honneur et dignité.
Je témoigne que, plus qu’un Chef du protocole, j’ai perdu en toi un conseiller émérite, un émissaire habile des missions délicates, un messager honnête, avenant et digne de confiance, un sherpa clairvoyant, dont la lanterne flamboyante balisait les chemins improbables.
Je témoigne que l’Etat et la République ont perdu un gardien du temple.
Je témoigne que la nation a perdu l’icône emblématique de son cérémonial.
Je témoigne que tes amis ont perdu un symbole de fidélité en toute circonstance.