Tous les auteurs présumés de l’attaque auraient avoué leur implication dans le braquage et le meurtre du commandant Tamsir Sané. Quid d’Idrissa Sow, le présumé tireur ? Il a reconnu son crime.
« J’ai planifié ce braquage mais ce n’est pas moi qui ai tiré sur le commandant », avait-il soutenu à l’enquête préliminaire.
Mais, à la suite d’un interrogatoire serré, il a avoué son crime, soutenant face aux enquêteurs avoir utilisé un pistolet automatique (P.A).
Le jour des faits, Idrissa Sow, alias « Peul bou rafet », quitte son domicile sis à Méréto, à bord de sa moto, et débarque à Koumpentoum.
Sur place, il se pavane à travers les artères de la ville jusqu’au bureau de l’agence Poste-Finances où il est intrigué par la présence d’un véhicule en stationnement à la devanture…
Pour savoir exactement ce qui se passe, Idrissa Sow entre dans les locaux comme un client venu faire des transactions.
Arrivés sur les lieux, il découvre que l’institution financière vient de recevoir une importante rentrée d’argent.
Idrissa Sow retourne dans son village et contacte ses acolytes pour lancer l’opération prévue à 3 h du matin.
Lourdement armés, « Peul bou rafet » et ses lieutenants débarquent nuitamment à Koumpentoum et s’engouffrent dans les locaux de la poste.
Sur place, ils s’en prennent au vigile qu’ils ont violemment tabassé. Ce premier obstacle écarté, ils se mirent à défoncer le coffre. Mais, en vain.
Intrigués par la présence d’un véhicule de la gendarmerie, Idrissa Sow et sa bande tirent plusieurs coups de feu.
Dans les échanges de tirs, « Peul bou rafet » atteindra fatalement l’adjudant-major Tamsir Sané.