Double explosion ce 23 novembre au matin à Jérusalem. Il y a un mort, de nombreux blessés et un état d’alerte général. La police israélienne confirme qu’il s’agit d’attentats à la bombe.
La première bombe a explosé à l’entrée de la ville dans une station de bus où s’alignent, tous les matins, de nombreux soldats en route pour leur base, explique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Une charge dissimulée dans un sac a explosé en pleine heure d’affluence. Peu après, c’est à un carrefour au nord de la ville, à proximité d’un quartier situé au delà de la ligne verte qu’un autre engin explose.
Attentat combiné ?
Selon la police israélienne, il pourrait s’agir d’un attentat combiné. Les enquêteurs se penchent sur la technologie utilisée par les auteurs de cette double explosion pour essayer de comprendre si les deux bombes sont de fabrication artisanale ou si il a été fait usage d’explosifs et de détonateurs de niveau militaire. Au moins une personne a été tuée, à indiqué à l’AFP une porte-parole de la police ; l’homme, qui n’a pas été identifié dans l’immédiat, avait été grièvement blessé dans l’une des deux explosions, qualifiées d’« attaques » par la police. Il a succombé à ses blessures à l’hôpital de Shaare Zedek.
État d’alerte général
En tout cas, cela fait des années que cette technique d’attentats n’avait pas été utilisée. Quoiqu’il en soit un état d’alerte général a été déclenché pour retrouver les auteurs de ces attaques qui n’ont pas été revendiquées à ce stade du moins. A Gaza, le Hamas s’est d’ores et déjà félicité de cette double explosion. Et Itamar Ben Gvir le député d’extrême droite et futur ministre de la Police a annoncé qu’il se rendait sur place. Le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, doit, de son côté, tenir une réunion d’urgence avec les chefs des services de sécurité à la mi-journée au QG de l’armée israélienne à Tel-Aviv.
L’ambassadeur de l’Union européenne auprès d’Israël, Dimiter Tzantchev, s’est déclaré « horrifié par les attaques terroristes ». « J’exprime mes condoléances les plus sincères aux familles des victimes (…). Le terrorisme n’est jamais justifié », a-t-il écrit dans un communiqué cité par l’AFP.