Le groupe de travail du CIO qui planche sur le report des Jeux de Tokyo a annoncé, mardi, une révision des critères de qualification pour les Jeux de Tokyo.
Pour s’adapter au report d’un an des Jeux de Tokyo (23 juillet- 8 août), le CIO a publié une série de révisions des principes de qualification. Elles s’appliquent aux 43 % d’athlètes, soit près de 5 000 sur 11 000, qui ne sont pas encore qualifiés puisque 57 % ont déjà leur billet en poche. Ces derniers devront à nouveau être désignés par les CNO.
« La révision a été effectuée afin de tenir compte de l’impact de la pandémie du Covid -19 et des nouvelles dates des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 », explique le CIO dans un communiqué.
Principale décision, la période de qualification est prolongée avec une date limite fixée au 29 juin 2021. « Les fédérations internationales (FI) peuvent définir leurs propres dates limites pour la période de qualification pour autant que celles-ci soient antérieures au 29 juin 2021 », précise le texte qui indique par ailleurs que « la nouvelle date limite par sport est fixée au 5 juillet 2021 ». Cette révision des systèmes de qualification sera « finalisée le plus rapidement possible pour que les athlètes et les Comités nationaux olympiques (CNO) ne restent pas dans l’incertitude », souligne le texte.
En ce qui concerne l’attribution des 43 % de places de qualification restantes, le CIO précise qu’elles seront attribuées en fonction des cas soit aux CNO justement, soit aux athlètes. « Refléter, dans la mesure du possible, le processus d’attribution des places des systèmes de qualification initiaux pour chaque sport reste la priorité », rappelle l’instance. Quant aux places dont l’attribution était basée sur le classement, le CIO laisse aux FI toute latitude pour « définir la nouvelle date limite du classement et le processus de qualification ».
Les critères d’admission des athlètes restent les mêmes que s’ils participaient aux Jeux l’été prochain. « Il est possible pour les FI d’étendre les critères d’admission relatifs à l’âge, le cas échéant, et de permettre aux athlètes qui étaient admissibles en 2020 de le rester » un an plus tard, précise le CIO. Pour les plus jeunes, à l’inverse, l’instance laisse aux FI le rôle d’évaluer l’admissibilité des athlètes trop jeunes pour 2020 mais qui atteindront « la limite d’âge inférieure en 2021 ».