Après l’annonce du président chilien annulant la tenue de la COP25 à Santiago au mois de décembre, l’ONU est à la recherche d’un plan B.
Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
Le président chilien, Sebastien Pinera, a pris la décision d’annuler la COP25 à Santiago, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre ainsi que l’Apec qui devait avoir lieu les 16 et 17 novembre, alors que la capitale est bloquée depuis plusieurs semaines par des manifestations populaires.
Un contexte qui ne semble pas propice pour accueillir les 25 000 invités, chefs d’État, ministres et représentants de la société civile confondus. Il ne reste que quelques semaines pour tout réorganiser.
Trouver un nouveau pays d’accueil
Plusieurs options s’offrent à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, la CCNUCC, l’organisme qui encadre les COP. La première serait d’organiser la rencontre de décembre à Bonn, là où se trouve son siège.
La deuxième, organiser la COP25 en juin prochain, en couplant la conférence avec des négociations sur le climat déjà prévues à Bonn. Enfin, la dernière solution serait de changer de pays organisateur, un choix moins probable après les mois de travail déjà fournis par le Chili pour donner une orientation forte sur le climat. Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Le Chili reste le président de la COP25
Pour Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, le Chili reste le président de la 25e Conférence des parties et la direction que le pays a pu donner ces derniers mois va perdurer.
« La vraie question est de trouver un endroit convenable, et avec un peu de chance, on devrait en trouver un. Il y a eu des précédents où le pays organisateur n’est pas le même que le pays où se déroule la conférence. »
En 2017-2018 déjà, un pays organisateur n’avait pu recevoir les participants à la COP23, c’était les Fidji. Le pays avait été jugé trop inaccessible par de nombreux invités, et la conférence principale avait été organisée à Bonn.