Les polluants atmosphériques pourraient-ils avoir un impact sur le bon déroulement du cycle menstruel ? C’est la question sur laquelle s’est penchée une équipe de recherche dirigée par le chercheur Inserm Rémy Slama au sein de l’Institut pour l’avancée des biosciences (Inserm/CNRS/Université Grenoble Alpes).
Les dosages hormonaux réalisés dans les urines de 184 femmes durant un cycle menstruel complet ont été mis en relation avec les niveaux de pollution auxquels ces femmes étaient exposées durant les 30 jours précédant ce cycle. Les chercheurs ont observé une association entre la concentration de particules fines dans l’air et la durée de la phase folliculaire du cycle (la phase précédant l’ovulation), cette dernière tendant à augmenter avec les niveaux de pollution.
Ces résultats originaux publiés dans Environmental Pollution incitent à mettre en place des études à plus grande échelle afin de confirmer ces résultats.