La maison de la culture Douta Seck de Dakar a accueilli, mardi, le lancement de la résidence internationale de création cinématographique qui réunit trente jeunes désirant apprendre à réaliser des courts métrages de fiction.
Cet atelier organisé par ‘’Kino téranga’’ (cinéma téranga en allemand) forme des jeunes dans des modules différents, en technique de réalisation, en cadrage, montage vidéo, prise de son, jeu d’acteur et écriture de scénario, selon les organisateurs.
Cette deuxième édition prévue jusqu’au 28 mars a pour thème ’’La femme vue sous l’angle de ses conditions de vie et les violences qu’elle subit dans la société’’, précisent-ils.
Elle se déroule en deux phases. L’une durera huit jours (du 4 au 11 mars) au centre socioculturel de Grand-Dakar et sera axée sur une formation intensive pour débutant.
L’autre phase (du 14 au 28 mars) est consacrée au tournage des films à Toubab Dialaw, souligne Sokhna Fatou Bakhoum, présidente de ‘’Kino téranga’’, qui ajoute que parmi les jeunes formés, il y a dix nationalités différentes dont vingt Maliens.
‘‘On fait des films ensemble en un laps de temps avec ou sans moyen, des films à petit budget pour aider ceux qui veulent faire des films et qui sont dépourvus de moyen financier comme technique’’, explique Sokhna Fatou Bakhoum.
La présidente tire un bilan ‘’positive’’ de la première édition tenue en 2018 où 65 films courts métrages de plus de dix minutes ont été réalisés.
Parmi eux, le film ‘’Betty jazz’’ de la sénégalaise Armande Lô sélectionné au dernier festival films femmes Afrique tenu du 21 au 28 février derniers.
Les cellules ‘’Kino’’ existent en France, au Mali, Cameroun, Côte d’Ivoire, Allemagne, Niger, Tchad, Togo, Burkina Faso et Sénégal.
Ce mouvement cinématographique international, né en 1999 avec le bug des systèmes informatifs à la veille du 21e siècle, réunit des professionnels comme des amateurs réalisant ensemble, dans un esprit collaboratif et non compétitif, des courts métrages fictions et documentaire ne dépassant pas 10 minutes.
APS