Il a le triomphe modeste, ce grand copain de Macky qui avait juré sur ses grands dieux qu’il allait faire feu de tout bois, pour doter ses camarades de l’APR de tous les documents administratifs nécessaires pour aller voter à la Présidentielle.
Aller voter à la Présidentielle et faire tout élire « Big Mac » dans les règles de l’art baroque.
Sans tambours ni trompettes, il a tenu parole, l’enfant de Linguère, qui a de faux airs avec Latif Coulibaly, le ministre de la Culture.
Et une fois ses objectifs atteints, il a complètement disparu de la circulation. «Setal lolou… rek », comme aurait dit feu Serigne Cheikh.
Mais à présent que tout cela est derrière nous, Ali revient doucement à la vie publique. Sans doute, pour reprendre les entrainements à la veille du remaniement attendu de la semaine prochaine, mais aussi pour se rappeler à notre bon souvenir et profiter de quelques chants religieux et «dakas » pour solliciter des prières de reconduction dans le prochain gouvernement.
Il a un peu maigri, nake. Mais si tout se passe bien, il aura assez rapidement l’occasion de reprendre des forces avant les bals de l’indépendance et de Bercy.
Il le mérite bien cette année.