La préservation de l’environnement, des ressources naturelles et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sont au cœur des préoccupations du gouvernement du Sénégal, a rappelé mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
’’La réduction de la dégradation de l’environnement, des ressources naturelles et des effets néfastes du changement climatique est au cœur des préoccupations nationales’’, a notamment déclaré Amadou Hott à la 3e édition des Journées de l’économie verte.
Il a souligné que ces Journées dédiées à l’économie verte constituait un cadre d’échanges sur les des problématiques majeures de développement durable.
Pour Hott, la création soutenue de richesse pour réaliser les ambitions de développement exige une démarche multisectorielle permettant d’explorer toutes les potentialités de l’économie nationale.
Il a ainsi estimé que la prise en compte des générations futures devait particulièrement susciter une interpellation sur les modes de production et de consommation.
La question de la durabilité est déjà pleinement prise en charge dans la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSEII), a-t-il laissé entendre.
Selon le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le PSE prévoit un ‘’verdissement de notre économie et pose en même temps les jalons d’un PSE vert’’, une initiative du chef de l’Etat dont l’objectif est de ‘’poursuivre la reforestation durable du territoire national à travers plusieurs initiatives’’.
’’Ces nombreuses initiatives feront de l’économie verte un maillon essentiel de la politique de développement durable et de lutte contre la pauvreté dans notre pays’’, a-t-il fait valoir.
Il a dans le même temps souligné l’importance de la contribution de l’économie verte dans la quête d’une croissance génératrice d’emplois et d’un progrès vers un développement durable.
’’L’analyse du rapport exploratoire sur l’économie verte montre que des effets macroéconomiques positifs combinés à une amélioration de la qualité de l’environnement peuvent être obtenus grâce à un investissement vert, annuel de 2 % du PIB’’, a fait remarquer Amadou Hott.
’’Cette révolution verte devra passer par des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la foresterie, l’énergie et la gestion des déchets’’, a-t-il avancé.
’’À cet effet, le verdissement des secteurs clés devrait permettre au Sénégal de gagner entre 0,4 et 0,5 point de croissance annuelle de PIB’’, a-t-il fait savoir.
Il s’y ajoute que cette augmentation du revenu s’accompagne également de création d’emplois (19 528 emplois supplémentaires par an), mais aussi d’une réduction de l’incidence de la pauvreté, selon Hott.
Il a néanmoins souligné la nécessité d’œuvrer pour une utilisation plus durable des ressources naturelles tout en parvenant à des gains d’efficience dans la consommation d’énergie et la valorisation des services éco systémiques.