LES LITIGES FONCIERS ET LE BILAN DU CORONAVIRUS ET HAUSSE DES TARIFS DES “TATA”

Les litiges fonciers et la propagation de la maladie à coronavirus sont les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus lundi à l’APS.

Le Quotidien revient sur les nombreux litiges liés à la terre, au cours des dernières années. ‘’De Mbane à Dodel en passant par Fanaye, les mouvements insurrectionnels et de résistance paysans constituent les remparts pour conserver un patrimoine foncier qui aiguise l’appétit des multinationales et des hommes d’affaires, à l’image du litige qui oppose Babacar Ngom aux populations de Ndingler’’, écrit le journal.

Dans un dossier consacré à la gestion étatique des terres, le quotidien EnQuête souligne qu’‘’à l’image des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes (…) se sont refilée’’, pour éviter ‘’la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir’’.

‘’Soixante ans que le Sénégal se dit souverain (…). Mais autant d’années n’ont pas permis de trouver un consensus sur les questions liées à la propriété et à la mise en valeur des terres non immatriculées’’, constate le journal.

Le quotidien Kritik évoque le litige foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom à des populations du département de Mbour (ouest). Le journal signale que les habitants de Djilakh ont organisé dimanche une marche pour ‘’protester’’ contre l’affectation de leurs terres au président-directeur général du groupe Sedima.

Le journal annonce qu’ils prévoient de tenir ‘’une marche de sensibilisation et de riposte’’, le 17 juillet prochain, à Dakar.

La presse quotidienne se préoccupe aussi de la hausse du nombre de cas de coronavirus au Sénégal. ‘’Le cap des 8.000 cas dépassé’’, écrit Libération, ajoutant qu’‘’avec 253 malades’’ durant le week-end, le pays ‘’totalise 8.135 cas dont 5.446 guéris et 2.540 sous traitement’’.

Libération annonce ‘’trois nouveaux décès’’, sur un total de 148 depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars.

Le quotidien L’As fait remarquer que la courbe des contaminations ‘’est toujours ascendante, avec plus de 2.500 personnes encore sous traitement’’. Il fait état d’une saturation des établissements de santé chargés de soigner les malades.

‘’Les hôpitaux sont débordés ! Le nombre de lits, aussi bien en réanimation qu’en hospitalisation, est très insuffisant’’, déplore-t-il.

Cette situation a poussé le ministère de la Santé et de l’Action sociale à traiter des patients à domicile, rappelle L’As, qui constate également que ‘’le Sénégal franchit la barre des 8.000 cas positifs sans s’inquiéter’’.

Le Soleil est préoccupé par l’‘’inquiétante augmentation des cas communautaires’’. Selon le journal, 65 des 253 cas recensés au cours du week-end sont causés par la transmission communautaire. Avec un record de 41 ‘’cas communautaires’’ pour le bilan présenté samedi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

L’Observateur, lui, présente ‘’le nouveau ‘Corona-plan’ du Sénégal’’, en vertu duquel les autorités ont réservé les hospitalisations aux malades âgés de plus de 60 ans. Sur la base de ce ‘’plan’’, il y aura désormais moins de tests par jour qu’auparavant.

Sud Quotidien constate que ‘’la pandémie de Covid-19 a fortement impacté la programmation budgétaire initiale 2020 en termes de mobilisation des ressources et d’exécution des charges’’.

Vox Populi annonce une hausse variant entre 50 et 100 francs CFA sur les prix des tickets de transport à bord des minibus. Mais le journal affirme, sur la base d’un communiqué du ministre des Transports terrestres, qu’‘’aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée encore moins arrêtée avec les opérateurs’’.

Le Soleil consacre un dossier au paradoxe entre la surliquidité des banques et la faiblesse du financement de l’économie au Sénégal et dans les autres pays de l’UEMOA. ‘’Les raisons d’un paradoxe’’, écrit-il.