La conférence nationale des leaders de la coalition Jotna est loin d’être convaincue par les assurances du ministre de la Justice qui soutient que les modifications apportées au code de procédure pénale et au code pénal ne restreint pas les libertés et ne vise point les opposants.
Les leaders de cette coalition de l’opposition rappellent que tous ceux qui ont joué avec le feu en matière de démocratie s’y sont brûlés les doigts, partout dans le monde. A les en croire, aujourd’hui le parti au pouvoir a pris le risque de réveiller un volcan plus terrible que celui du 23 juin 2011.
Pour eux, l’adoption en procédure d’urgence de ces textes apparaît clairement comme un balisage pour une éventuelle troisième candidature, et consécutivement trace les contours d’une éventuelle réélection du Président Macky Sall.
Mais, préviennent-ils, le peuple enrayera cette machine à coup sûr, aussi vite qu’ils l’auront enclenchée car plus aucune velléité dynastique ou dictatoriale ne sera tolérée, avertissent-ils dans un communiqué parvenu à «L’As».