En début d’année, des hommes armés ont assassiné 37 civils peuls dans un village au centre du Mali. Deux semaines après, la mission de l’ONU au Mali, (Minusma) a dépêché des casques bleus sur place pour protéger les populations. L’armée malienne est également sur place. Et on attend un rapport impartial de l’ONU sur ces événements tragiques.
Communément, le village s’appelle « Koulogon peul ». Quasiment tous les habitants sont des civils de la communauté peule. Deux semaines après les tragiques événements, des cases détruites par les assaillants sont toujours visibles selon les témoins.
Tous les déplacés ne sont pas encore revenus, par peur des représailles. Des casques bleus de l’ONU sont arrivés sur place pour assurer la protection des populations et pour enquêter sur les tueries. A Koulogon, les populations apprécient également l’arrivée sur place de l’armée malienne. Par ailleurs, la mission de l’ONU au Mali (Minusma) a dépêché dans le village une équipe d’enquêteurs. Elle devrait notamment rapidement pouvoir publier son rapport sur les événements.
A 500 mètres de Koulogon, il y a un hameau habité par des populations dogon. En attendant les grandes journées de concertations annoncées, une initative locale a été lancée : des rencontres entre les deux populations ont été organisés. Objectif : faire renaître la confiance entre les différentes communautés. L’initiative a été appréciée par les uns et les autres. Mais des civils ont demandé que les assassins soient traduits devant la justice.
Rfi