Jardinier de profession, I. D. a été déféré. Il est poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure. D’après L’Obs, tout a commencé en novembre dernier. I. D. s’était rendu en Mauritanie pour trouver un emploi saisonnier. Avant de s’installer au village de Tatou.
Le journal souligne qu’un jour, il a été surpris en pleins ébats sexuels avec la petite fille de sa voisine, F. Nd., âgée de 13 ans. L’oncle maternel de l’adolescente, qui est tombé sur la scène se déroulant sur le lit de la grand-mère, est entré dans une colère noire. Le jardinier sera sauvé par les villageois. Exfiltré du domicile, sans pantalon ni chemise, il décide de quitter Tatou. Avant, par l’entremise d’un ami, il est parvenu à contacter F. Nd., pour la convaincre de le suivre.
Le couple quitte nuitamment Tatou pour Yéry Malél. Là-bas, la mère du jardinier, inquiète pour son fils, ne tardera pas à contacter la famille de F. Nd., pour qu’ils viennent la chercher. Après avoir récupérer l’adolescente, l’oncle et la grand-mère la conduisent chez le gynécologue dont l’examen révèlera une perte ancienne de l’hymen.
Munie du dossier médical, la famille dépose une plainte à la Brigade de gendarmerie de Semme. Face aux enquêteurs, I. D. a reconnu avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec l’adolescente. Mais, il confiera que cette dernière était toujours consentante. C’est elle qui venait le rejoindre de son plein gré, a-t-il ajouté. F. Nd., qui dément, a servi qu’il l’a contrainte à voyager avec lui à bord d’une pirogue.