« C’est assez curieux qu’un rapport puisse circuler dans les réseaux sociaux daté du 12 octobre 2012, sans que le chef de l’Etat n’entre en possession de ce document. Et ce serait même grave pour un Etat aussi organisé que le Sénégal », c’est le constat de l’avocat Me Moussa Sarr sur la polémique autour du rapport de l’IGE qui circulerait sur les réseaux, sans que le président de la République qui l’a commandité depuis 2012, ne l’ait déjà vu.
« C’est assez curieux et étonnant et très grave, si c’est le cas. Il faut une enquête pour que tout cela soit éclairé », a-t-il poursuivi sur Iradio.
Et Me Moussa Sarr de préciser : «En principe, les rapports de l’Ige sont généralement des documents secrets. Tant que ce n’est pas déclassifié et publié, personne ne doit entrer en possession de ces documents. Souvent, lorsque vous entrez en possession de document aussi secret, vous pouvez être poursuivi pour recel de document administratif, etc. ». Selon l’avocat, « ceux qui détiennent le rapport, alors qu’il n’a pas été déclassifié, encourent des risques. Parce qu’ils peuvent être poursuivis devant les juridictions sénégalaises ».
Toutefois, indique-t-il, «l’important du débat, aujourd’hui, c’est éclairer sur ce qui a été fait de nos ressources naturelles».