Le pape François appelle une nouvelle fois à la paix dans le monde. Lors de son traditionnel message de Pâques urbi et orbi, « à la ville et au monde », depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le souverain pontife a invité en particulier à mettre un terme à la guerre qui ravage la Syrie.
Cela fait plusieurs années que le pape François évoque dans ses messages la Syrie, mais cette année les termes sont particulièrement forts, rapporte notre correspondant au Vatican,Eric Senanque : que la lumière du Christ ressuscité éclaire les consciences de tous les responsables politiques et militaires, afin que « que soit mis un terme immédiatement à l’extermination en cours et que soit respecté le droit humanitaire en Syrie » a lancé le Pape depuis le balcon de la basilique ; la « bien-aimée et tourmentée Syrieoù la population est épuisée par une guerre qui ne voit pas de fin», a ajouté François.
Un message reçu avec émotion par cette fidèle libanaise, place Saint-Pierre. Elle vit dans le Nord du Liban, non loin de la frontière syrienne. « Dieu veut la paix, il est le Dieu de la paix alors on doit prier pour la Syrie et pour tout l’Orient et pour le Liban qui est très gêné de ce qui se passe autour de lui !»
La Syrie et les enfants
Comme le veut la tradition, le pape a étendu son message au monde entier évoquant ces théâtres de guerre et de tensions comme le Yémen ou encore le Proche-Orient. Il a aussi souhaité que « la paix du Ressuscité guérisse les blessures au Sud-Soudan et en RDC ».
« Implorons des fruits de dialogue pour la péninsule coréenne », a aussi dit François, pour que les entretiens en cours promeuvent l’harmonie et la pacification de la région. Egalement dans les pensées du pape, comme les années précédentes, l’Ukraine mais aussi le Venezuela et, comme il l’avait fait dans son dernier message de Noël, c’est aussi vers les enfants qu’il a invité à se tourner. « N’oublions pas les victimes de ces conflits, surtout les enfants ! » a-t-il lancé. Ces enfants, a-t-il déploré, qui à cause des guerres et de la faim, grandissent sans espérance, privés d’éducation et d’assistance sanitaire.
rfi