Lucas Pouille, ex-N.10 mondial aujourd’hui 31e, a remporté la première victoire de sa carrière à l’Open d’Australie, sa première aussi en 2019, en maîtrisant le Kazakh Mikhail Kukushkin (56e) en trois sets 6-1, 7-5, 6-4 au premier tour, mardi à Melbourne.
Avant l’Open d’Australie, Pouille (24 ans), désormais entraîné par Amélie Mauresmo, avait perdu ses trois simples en Hopman Cup, compétition par équipes mixtes à Perth, et dès le premier tour à Sydney début janvier. A Melbourne, il avait été éliminé d’entrée lors de ses cinq précédentes participations.
Face à Kukushkin, il s’est montré particulièrement percutant au service, avec vingt aces. Il n’a pas été en reste dans le jeu, avec 48 coups gagnants pour 39 fautes directes, malgré quelques trous d’air. Après une première manche bouclée en 23 minutes, il a ainsi dû combler un retard de 4 jeux à 1 dans la deuxième en alignant cinq jeux consécutifs. Puis dans le troisième set, il a laissé échapper un break d’avance avant de creuser de nouveau l’écart.
« Je suis très content de la manière, content d’avoir fait un match sérieux. J’ai réussi à faire ce que je voulais, à me focaliser sur ce que je voulais mettre en place et pas sur le résultat », s’est-il félicité. « C’était mieux au niveau de la justesse, j’ai su jouer un coup de plus sans chercher forcément le point gagnant. »
Pouille a également joué mardi sous les yeux de Loïc Courteau, qui assistera Mauresmo quand celle-ci ne pourra pas accompagner son nouvel élève. Courteau étant responsable de la performance à la Fédération française de tennis (FFT) et entraîneur de l’équipe de France, la FFT lui a-t-elle demandé en échange de ses services de jouer la Coupe Davis new-look, sur laquelle il était déterminé à faire l’impasse ? Le Nordiste a préféré ne pas commenter le sujet en conférence de presse, se contentant de dire qu’il pourrait reconsidérer sa position sur la compétition par équipes en fonction des critères de qualification pour les JO-2020.
Outre Pouille, quatre autres Français sont pour l’instant qualifiés pour le deuxième tour. Lui y affrontera l’Allemand Maximilian Marterer (71e) ou son compatriote issu des qualifications Gleb Sakharov.
Rfi