Patrick Bruel à nouveau accusé de harcèlement sexuel

Deux nouveaux témoignages à charge ont été recueillis contre le chanteur français qui a déjà fait l’objet d’une enquête pour exhibition sexuelle et harcèlement sexuel. Le 9 septembre dernier, le Parisien révélait que Patrick Bruel avait été entendu par la police dans une affaire d’exhibition sexuelle et de harcèlement sexuel présumés.
Une enquête préliminaire a été ouverte à la mi-août par le parquet d’Ajaccio (Corse-du-Sud) suite aux déclarations devant la justice d’une jeune esthéticienne d’Ajaccio, qui accuse le chanteur d’avoir eu des gestes déplacés lors d’un massage réalisé avant un concert. Depuis, deux jeunes femmes ont contacté la justice pour des faits similaires. Elles accusent ainsi le chanteur d’avoir tenté d’obtenir des faveurs sexuelles au cours d’un massage, comme le révèle le Parisien, qui a pu consulter une lettre des deux victimes présumées transmise au parquet d’Ajaccio.
 La première esthéticienne raconte que le chanteur aurait refusé d’enfiler un sous-vêtement jetable au cours d’une séance de massage dans un hôtel de Cannes en 2008. Nu, il lui aurait ensuite réclamé une caresse sexuelle, soulignant qu’il obtenait régulièrement ce genre de faveur dans des hôtels au Maroc. Devant son refus, il se serait ensuite montré “insistant voire intimidant” et aurait tenté de saisir la praticienne par la taille.
 L’autre jeune femme relate des faits qui remontent à 2011. Elle affirme que Patrick Bruel aurait essayé d’obtenir une fellation de force alors qu’elle avait été appelée pour réaliser un soin dans sa chambre. “Il aurait réclamé une fellation et collé son sexe en érection sur l’employée, tout en lui maintenant les mains”, explique le Parisien.
Contacté par le quotidien français, les avocats de Patrick Bruel ont déclaré qu’ils n’avaient “pas eu connaissance du contenu de ces témoignages” et que le chanteur n’avait pas été interrogé sur ces allégations. Ils ont ajouté que l’enquête permettrait de démontrer que les faits “ne correspondent pas à la réalité”.