Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Huit sont soulagés et contents de leur paquet de nominations à la tête des principales institutions européennes, annoncé mardi à l’issue d’un sommet à Bruxelles. Ce mercredi 3 juillet, le Parlement de Starsbourg doit valider ces nominations, se doter à son tour d’un président, et se pencher sur la composition de ses commissions.
Après trois jours d’âpres discussions, qui ont révélé l’étendue de leurs divergences, les chefs d’État et de gouvernement européens se sont entendus mardi pour proposer quatre candidatures pour les postes clés des institutions européennes. Ces noms sont désormais suspendu au vote au Parlement.
La Française Christine Lagarde prendrait la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), et l’Allemande Ursula von der Leyen celle de la Commission. La présidence du Conseil reviendrait au Premier ministre belge Charles Michel et le poste de haut représentant aux Affaires étrangères à l’Espagnol Josep Borrell.
Le président français Emmanuel Macron, contrarié la veille, a vanté cette fois une conclusion « positive et consensuelle », et le choix de « quatre personnalités qui se sont toujours illustrées par leur engagement extrêmement fort en faveur de l’Europe ». Il parle d’un « acte 2 qui commence pour notre Europe ».
« Cet accord est aussi le fruit d’une entente franco-allemande. Nous n’avons cessé avec la chancelière Merkel de nous coordonner, d’œuvrer ensemble. Et d’une capacité aussi à travailler avec l’ensemble des partenaires européens, de toutes les familles politiques », précise Emmanuel Macron.