Près d’une semaine après le début des bombardements russes : 36 Sénégalais encore en Ukraine

Près d’une semaine après le début des bombardements russes : 36 Sénégalais encore en Ukraine

La guerre en Ukraine préoccupe les autorités et les familles des Sénégalais encore présents dans ce pays. Le gouvernement a pris les dispositions «nécessaires» pour les aider à sortir de ce bourbier, en attendant que la situation redevienne normale.

Sur la base du fichier qui avait servi d’identifier les Sénégalais vivant en Ukraine, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, sur lequel une centaine de compatriotes s’étaient inscrits, le Secrétaire général aux Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr a une idée claire sur le nombre de citoyens à évacuer. «Nous avions 65 compatriotes en Ukraine pendant les frappes russes, 25 ont pu traverser la frontière et sont aujourd’hui en Pologne et 3 sont arrivés jusqu’en France. Il faut signaler que 4 Sénégalais étaient à la frontière et peut-être d’ici à ce soir (hier), ils pourront traverser la frontière. Sur les 36 qui restent en Ukraine, nous sommes en contact permanent. Parmi ces 36, il y a certains qui ont des conjoints ukrainiens qui, aujourd’hui, sont en lieux sûrs ou hésitent à rallier la frontière», rassure Moïse Sarr.

D’aprés « Le Quotidien », il rappelle que la cellule de crise «fonctionne». «L’Etat du Sénégal est là, le dispositif est opérant. Le Sénégal n’a pas abandonné ses fils. Ceux qui ont traversé la frontière et sont arrivés à Varsovie, sont pris entièrement en charge par l’ambassade du Sénégal et à la charge de notre pays», a rappelé M. Sarr, en marge du point de presse organisé par le Conseil national du laïcat, suite aux propos de l’imam Lamine Sall.

Par ailleurs, il a magnifié «la belle organisation des ambassades africaines, qui ont mutualisé et leurs efforts et leurs moyens, et mis en place des équipes conjointes à même d’aider les compatriotes des différents pays à traverser sans difficulté les frontières, en les accueillant et les orientant vers leurs am­bassa­des respectives». Une chaîne de solidarité qui jure d’avec certaines pratiques d’ordre ra­cial, dénoncées par le président de l’Ua.

leral