Alioune Sarr, le président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte, a déclaré dimanche, dans l’émission Grand Jury de la RFM, qu’il n’envisageait pas de démissionner de ce poste, malgré les nombreuses critiques dont il est l’objet.
« Tant que l’autorité (le ministère des Sports) me fera confiance, je répondrais toujours présent », a-t-il soutenu sur les onde de la RFM, la radio du Groupe Futurs Médias.
Interrogé sur les sanctions prises à l’encontre de certains arbitres de lutte, Alioune Sarr a dit que c’est une commission du CNG chargée des règlements et pénalités qui a pris les décisions.
« Les arbitres concernés par les sanctions avaient la possibilité de faire appel des décisions du CNG, mais ils ont préféré en parler dans les médias », souligne M. Sarr, précisant n’avoir aucun compte à régler avec personne.
« On ne peut pas être dans un système et être contre ce système », a expliqué le président du CNG de lutte depuis 26 ans. « Je dirige l’instance de régulation de la lutte sur la base de son règlement », a-t-il fait savoir, affirmant que les règles de fonctionnement des instances doivent être respectées. ‘’On doit savoir sanctionner de manière positive ou négative, dans notre pays’’, a dit Alioune Sarr, qui compte encore rester sur son fauteuil plus longtemps.