Ségolène Royal : pourquoi a-t-elle refusé de rejoindre Emmanuel Macron au gouvernement ?

Malgré le démenti de l’Elysée, Ségolène Royal assure avoir été approchée pour entrer dans le nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron. Au micro d’Europe 1, l’ancienne ministre de l’Ecologie a expliqué pourquoi elle a décliné cette proposition.
Ségolène Royal l’affirme, un proche d’Emmanuel Macron l’avait contactée peu de temps avant le remaniement ministériel, afin de lui proposer un rôle au gouvernement. Une information démentie par l’Elysée, mais que l’ex-femme de François Hollande continue d’affirmer de son côté. C’est ce qu’elle a d’ailleurs encore fait ce mardi 21 juillet, au micro d’Europe 1, confirmant d’abord penser à se présenter à l’élection présidentielle de 2022.

« Bien sûr, [j’y pense], ce n’est un secret pour personne. Il faut être prête pour ce type d’échéance très lourde« , a souligné Ségolène Royal, avant de revenir sur le remaniement ministériel. “On me l’a proposé en tout cas”, assure l’ancienne ministre de l’Ecologie, avant d’expliquer avoir finalement dit “non” au chef de l’Etat. Une décision qu’elle ne regrette absolument pas, car elle ne se voyait pas à sa place dans ce gouvernement.

Ségolène Royal, “trop difficile à gérer” ?
“Ça n’avait de sens que s’il y avait eu une évolution politique plus profonde, c’est-à-dire une remise à niveau des services publics, qui ont été drastiquement réduits au cours de ces dernières années. Et puis une offensive beaucoup plus forte sur la question environnementale pour laquelle il y a eu des reculs inqualifiables au cours de ces trois années”, a expliqué Ségolène Royal. Préférant garder sa liberté, la femme politique n’a pas mâché ses mots envers Emmanuel Macron et sa gestion de la politique environnementale.

“Il y a eu énormément de reculs et puis un retard très fort sur l’application de l’Accord de Paris sur le climat”, a estimé Ségolène Royal sur les ondes d’Europe 1. Mais d’après l’éditorialiste Serge Raffy, la maman de quatre enfants avait posé une condition à sa nomination : être numéro 3 du gouvernement. Comme l’a expliqué l’éditorialiste sur le plateau de BFMTV le 6 juillet dernier, Emmanuel Macron aurait eu peur de la personnalité “trop difficile à gérer” de Ségolène Royal.

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