Selon Libération, les autorités mauritaniennes ont arrêté, sur leur territoire, Moustapha A., à qui devrait être livré les munitions de guerre saisies lors d’un contrôle à hauteur de Pire. Lors de son interrogatoire sous le régime de la garde à vue, Ameth Ndiaye avait affirmé que c’est ce Moustapha, qu’il connaît depuis huit mois, qui lui avait demandé de lui chercher un chauffeur qui devait récupérer les munitions à Dakar et les amener à Rosso Sénégal. C’est ainsi qu’Ameth Ndiaye avait sollicité Maky Taal Ndiaye, dont il est le beau-père, pour convoyer la marchandise déposée chez lui par le militaire Bécaye Sankharé alias Békhaye Sankharé. Les enquêteurs de la Section de Recherches, qui avaient pris le relais de la brigade de gendarmerie de Pire n’ont pas tardé à identifier Moustapha. Par on ne sait comment, les gendarmes ont pu avoir une copie de son passeport, utilisé une fois pour entrer au Sénégal, avant de le communiquer aux autorités mauritaniennes. Le reste était devenu un jeu d’enfants. Aujourd’hui, parmi toutes les personnes citées dans cette affaire, une seule est encore en fuite : Bécaye Sankharé qui est localisé, aux dernières nouvelles, au Mali.

Malgré la loi portant parité absolue homme-femme votée en 2010 par l’Assemblée nationale, sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, et la tenue des élections locales en 2014 qui ont permis à plusieurs femmes d’être inscrites sur les listes, la représentation de ces dernières dans les institutions fait toujours défaut.
C’est en tout cas ce qui ressort d’un atelier de formation des élues sur “Les enjeux de l’intégration du genre dans la gouvernance territoriale” qui s’est tenu, hier, sous les auspices du ministère des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire. C’est ce qu’on lit dans le journal Libération de ce mardi.