Thiès : «Une femme à la tête d’une mairie», le souhait de Maty S. Bèye, coordonnatrice réseau des enseignant-e-s APR

Thiès : «Une femme à la tête d’une mairie», le souhait de Maty S. Bèye, coordonnatrice réseau des enseignant-e-s APR

Enseignante et éducatrice par vocation, Maty Senghor Bèye est aussi une actrice de développement réputée, impliquée dans les grandes causes qui intéressent au-delà de son parti, les enseignants et les populations de sa ville : Thiès. Son souhait est de voir une femme au moins à la tête d’une collectivité locale.
Pour les élections locales en vue dans la «Cité du Rail», Maty Senghor Bèye prône la parité et la valorisation des femmes au poste de Maire dans les collectivités. Pour y parvenir, elles doivent continuer le combat sur tous les fronts, pour s’imposer sur l’échiquier politique, d’autant plus, laisse-t-elle filtrer en filigrane, qu’elles ont les compétences nécessaires pour administrer au mieux les collectivités locales.

«J’aurais aimé qu’on ait une femme à la tête d’une mairie. Parce que quand on parle de parité, on ne doit pas se limiter seulement aux conseillers. Qu’on fasse que sur quatre collectivités, les deux soient dirigées par des femmes. Au niveau du réseau, par discipline du parti, nous nous rangeons à la discipline du parti», a-t-elle précisé.

Sur la possibilité d’une troisième candidature du Président Macky Sall en 2024, la responsable apériste ne tergiverse aucunement. Au contraire, selon elle, son leader peut bel et bien être candidat à sa propre succession si l’on se réfère aux dispositions de l’actuelle Constitution.

En effet, titulaire d’un Master Recherche en Droit public à l’Ucad et présidente de l’«Ande» – Alliance nationale pour un développement endogène – Madame Sow Maty Senghor Bèye incarne le leadership fort au féminin, compétent et engagé, dans la cause des enseignantes et enseignants, mais aussi, dans la défense des femmes dans l’espace public.

Tribune