Le Conseil exécutif des transporteurs urbains de Dakar (Cetud) a apporté des précisions suite à la parution d’un article de presse dans un quotidien de la place faisant état de « retrait définitif du parc des cars rapides et Ndiaga Ndiaye dans la région de Dakar fin décembre 2021 ».
Sa cellule de communication, à travers un communiqué, souligne que c’est dans le cadre de l’exécution du programme initié en 2005 par l’Etat du Sénégal portant sur le renouvellement du parc de minibus à Dakar en mettant en place, sous le pilotage du Cetud, un système de gouvernance robuste pour le retrait de 2500 cars rapides et Ndiaga Ndiaye recensés.
Le document relève d’ailleurs que depuis lors, aucune licence d’exploitation pour des minibus n’a été délivrée à Dakar par la Direction des Transports routiers. « A la date d’aujourd’hui, sur 2500 cars rapides et Ndiaga Ndiaye recensés avec licences urbaines, 2052 véhicules ont été renouvelés (soit un taux d’exécution de 82%) et le taux de recouvrement des crédits octroyés sur la base du dispositif de financement en place est de 95%. Ce succès a permis, depuis 2015, d’étendre le programme à 11 localités dans les régions », a fait remarquer le Conseil.
Ainsi, « l’objectif de retrait des cars rapides et Ndiaga Ndiaye, sur la base des licences urbaines (autorisées à exploiter à Dakar) formellement recensées, sera atteint fin 2021. Ce qu’il fallait fournir comme information juste », a-t-il indiqué, regrettant ainsi que les informations relayées dernièrement sur la question créent la confusion en intégrant des véhicules avec licences interurbaines. Ces derniers, clarifie-t-on, ne constituent pas la cible du programme mené par le Cetud qui intervient sur le périmètre urbain.
Par ailleurs, dans ledit communiqué, le Cetud informe avoir lancé le projet de « Restructuration du réseau de transport collectif » qui vise à accompagner les réseaux capacitaires de TER (Train express régional) et de BRT (Bus rapid transit), avec une réorganisation complète des lignes de transports collectifs. Ce projet important, inscrit dans le PAP-2A du PSE, vise à terme la mise en place de 32 lignes fortes (sur 103 lignes prévues), avec près de 1000 bus sobres en carbone. La première phase (2022-2025) est en cours d’instruction pour la mise en service de 400 bus sur 14 lignes prioritaires, selon la même source.