Le Président Macky Sall a distribué 43 milliards à des familles bien choisies politiquement dans une campagne de soutien aux plus démunis face à la cherté de la vie.
A cela, il faut ajouter les dépenses collectives de campagne de BBY et les dépenses individuelles, le soutien apporté aux listes parallèles, les achats de conscience et de cartes d’électeur pour favoriser l’abstention.
On doit aussi comptabiliser le coût pour l’Etat de ces hauts fonctionnaires et ministres qui ont abandonné leurs postes pour aller faire campagne. Tout cela est estimé à 12 milliards, selon des indiscrétions de chefs affolés et déçus de BBY.
Alors, le cas le plus cocasse est le DG de la Senelec. Le pauvre Biteye obligé de faire campagne à Kaolack alors que la Senelec traverse des moments difficiles, les coupures intempestives ont repris.
A dire vrai, le Président Macky Sall a mis le paquet pour gagner largement ces élections législatives et s’ouvrir un boulevard pour une troisième candidature et la présidence à vie.
Face à lui, l’opposition Yewwi Wallu a dépensé des miettes pour lui arracher l’Assemblée nationale. La porte d’une troisième candidature est close et définitivement close, comme dirait Moustapha Niasse.
Il est temps de se pencher sérieusement sur le financement public des partis politiques et des campagnes électorales. En attendant, il reste au Président Macky Sall à organiser un repli en bon ordre de son armée défaite.
C’est possible pour la paix et la stabilité du Sénégal. Il lui suffit de féliciter l’opposition démocratique pour commencer et ne pas suivre les Mimi Touré et autres candidats encagoulés à la présidentielle.
Par Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.