André Villas-Boas n’est pas encore le nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille que certaines voix critiquent déjà l’entraîneur portugais.
La page Rudi Garcia à peine tournée, l’Olympique de Marseille s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre, l’acte II du fameux Champions Project, en nommant André Villas-Boas au poste d’entraîneur. Le technicien portugais, ardemment désiré par Andoni Zubizarreta, devra composer dès son arrivée avec un certain scepticisme. La faute à des expériences pas toujours convaincantes, que ce soit à la tête de Chelsea ou de Tottenham, même si sa première saison à la tête des Spurs, a été somme toute réussie avec à la clé une cinquième place en Premier League derrière l’indéboulonnable Big Four.
La suite allait être moins glorieuse, AVB, avant de choisir la carte de l’exil, en Russie puis en Chine, étant démis de ses fonctions lors de sa deuxième saison, peu avant les fêtes de fin d’année. William Gallas, à Tottenham depuis 2010 et qui l’avait déjà côtoyé à Chelsea alors qu’il était l’assistant de José Mourinho, ne garde pas que des bons souvenirs de son passage à la tête des Spurs.
« Malheureusement, avec lui, ça s’est mal terminé. Quand il est arrivé à Tottenham, j’étais le seul joueur qui l’avait côtoyé à Chelsea, donc on a parlé, il m’a mis capitaine, et tout se passait bien pendant la première partie de saison, a tout d’abord rappelé l’ancien Caennais dans l’émission Le Vestiaire. Jusqu’à fin décembre où je me blesse. Et quand je reviens, je sens qu’il avait complètement changé. Sur le terrain il ne me parlait plus, n’échangeait plus avec moi… »
Trop sûr de lui et très con Benoît Assou-Ekotto
Et l’ancien Caennais de se souvenir que l’entraîneur portugais «la lui avait fait à l’envers», lui assurant que « tout allait bien » alors qu’il allait être cantonné à la Ligue Europa. « J’ai eu beaucoup de mal par rapport à ça, poursuit-il. J’aime bien quand les entraîneurs sont honnêtes. Que tu m’enlèves le brassard, si tu me l’expliques, je l’accepte, pas de problème. Mais il faut une communication, et avec lui ça n’a pas été le cas. Malheureusement il a eu le même problème à Chelsea », a-t-il poursuivi, ajoutant: « C’était un entraîneur qui avait peur des conflits. »
Et William Gallas n’est pas le seul ancien joueur d’André Villas-Boas à garder un mauvais souvenir de sa collaboration avec l’entraîneur portugais. Il en est de même de Benoit Assou-Ekotto, lui aussi ancien joueur de Tottenham. « En quelques mots: trop sûr de lui et très con. Je suis désolé d’être violent… Le mec va à Chelsea, il pense avoir inventé l’eau chaude, mais ça ne prend pas. Il vient à Tottenham. Il était très hypocrite, il m’envoyait des textos etc. Il m’a écarté en me disant que j’étais trop petit pour jouer contre les joueurs de West Ham… », a ainsi regretté l’ancien latéral, ajoutant que personne « ne comprenait ses entraînements ».
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