11 avril Journée Mondiale contre la maladie de Parkinson : où en est la recherche?

Derrière ces symptômes caractéristiques se cachent le quotidien bouleversé de milliers de patients et leurs proches, mais aussi la profonde détermination de la communauté scientifique à enrayer la pathologie.

La maladie de Parkinson touche 150 000 personnes en France dont 8000 nouveaux cas chaque année. C’est la deuxième cause de handicap moteur en France et la maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. La recherche sur cette pathologie est un véritable enjeu de santé publique, dans lequel l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière s’est engagé depuis sa création en 2010.

UNE DESTRUCTION NEURONALE

Rare avant 50 ans, l’apparition de la maladie augmente après 60 ans. Son incidence est légèrement plus élevée chez les hommes que chez les femmes à tous les âges de la vie.

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique à évolution lente qui se caractérise par la mort d’une population de neurones, présents dans la substance noire, et dont la fonction est la production de la dopamine, un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements du corps. A ce jour, il n’existe aucun traitement qui permette de ralentir de la mort neuronale. Les traitements médicamenteux disponibles, sont essentiellement des substituts de la dopamine qui aident à diminuer les symptômes.

LA RÉPONSE DES CHERCHEURS

Les plus grands experts se mobilisent à travers le monde pour lutter contre cette maladie. A l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, 6 équipes de chercheurs, médecins et ingénieurs se battent chaque jour pour faire progresser la recherche sur la maladie de Parkinson et arriver enfin à proposer aux patients des traitements plus efficaces et mieux adaptés. Car ce sont bien DES maladies de Parkinson qu’il faut combattre: à chaque patient, un profil de la maladie qui lui est propre.

Animés par une détermination sans faille à trouver de nouvelles réponses thérapeutiques, les équipes de scientifiques avancent sur tous les fronts pour faire reculer la maladie: recherche fondamentale pour mieux comprendre, recherche clinique pour mieux traiter et innovations technologiques pour mieux accompagner.

«Observer, comprendre c’est déjà soigner. Soigner et chercher sont indissociables et en continuité l’un de l’autre»

Pr Marie Vidailhet, neurologie spécialiste des maladies du mouvement (APHP) et chef d’équipe à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

Mieux comprendre

Les neurosciences ouvrent la voie à une meilleure compréhension de notre cerveau et de ses dysfonctionnements. Dans le cas de la maladie de Parkinson, les mécanismes impliqués dans la neuroinflammation, en partie responsable de la mort des neurones, restent mystérieux.

Le challenge: identifier au plus tôt, parmi les différentes formes de la maladie, les mécanismes neuroinflammatoires impliqués de façon plus prédominante pour, à terme, concevoir des approches thérapeutiques personnalisées.

Mieux traiter

À ce jour, il est impossible de détecter la maladie de Parkinson avant l’apparition des premiers symptômes cliniques ni de prédire l’évolution de la maladie.

Le challenge: parvenir à adapter la prise en charge de chaque patient par des approches ciblées sur les mécanismes de la maladie, grâce à la puissance et la combinaison des modèles statistiques, de l’informatique et de l’imagerie médicale.

Mieux accompagner

L’utilisation de jeux vidéo thérapeutiques pour renforcer les capacités d’équilibre et de locomotion, complétée par une rééducation auprès de praticiens, peut s’avérer très efficace. Elle permettrait notamment de surmonter la difficulté pour les patients d’accéder à un thérapeute en ville.

Le challenge: inscrire les jeux vidéo thérapeutiques dans le parcours de soin des malades, en complément du traitement médicamenteux et de la rééducation habituelle.

«SEULES NOS EMOTIONS DEVRAIENT NOUS FAIRE TREMBLER»

En ce mois de la maladie de Parkinson, chacun est invité à agir pour faire connaitre les avancées de la recherche dans ce domaine mais aussi pour éveiller les consciences face à l’enjeu de santé publique que représente cette pathologie.

L’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière sensibilise le grand public grâce à une vidéo immersive.

Pour progresser toujours plus vite et arriver à proposer de nouveaux traitements aux malades, la recherche a également besoin de dons. Pour soutenir les travaux de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière sur l’ensemble des maladies du cerveau, pour faire un don: cliquez ici 

Les maladies du système nerveux touchent actuellement 1 personne sur 8 en Europe!

L’une des priorités de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière est de trouver des traitements destinés à freiner l’évolution et à guérir l’ensemble des maladies du système nerveux (Parkinson, Alzheimer, AVC, dépression, Sclérose en plaques…), mais également, grâce à des experts en neurosciences, comprendre le fonctionnement de notre cerveau

CHERCHER, TROUVER, GUÉRIR, POUR VOUS ET AVEC VOUS

Ce contenu publi-éditorial vous est proposé par l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, centre de recherche et Fondation privée reconnue d’utilité publique