L’affaire Pape Alé Niang s’est invitée dans les débats ce week-end, à l’Assemblée nationale, face au ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam. Des députés ont fait part de leurs plaidoyers.
Un homme de signal…
D’après le député Malick Kébé, « Pape Alé Niang est un acteur central dans le dispositif de l’information…. Il représente une valeur sûre car étant un homme de signal et d’alerte sur les scandales de l’Etat. Nous vous invitons à réagir pour que Pape Alé Niang soit libéré… »
« C’est parce qu’il n’est pas du côté du pouvoir…
Pour Ibrahima Diop repris par Seneweb, « cette situation actuelle n’est rien d’autre que le bâillonnement de la presse. D’autant plus que Pape Alé Niang avait cette même posture en 2011 et 2012. Ahmed Chérif Dicko, lui a dénoncé une «arrestation politique. C’est parce qu’il n’est pas du côté du pouvoir qu’on l’a emprisonné. La thèse du secret de défense ne repose sur rien. La violation du secret de l’instruction et de l’État aussi sont des termes vides de sens… »
Aux yeux des députés de Bby…
Mouhamed Ayib Daffé dénonce, de son côté un « kidnapping« , au moment où les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pensent que Pape Alé « n’est pas un journaliste… Qu’il est membre d’un parti politique de l’opposition. Donc, il doit être jugé et condamné au regard de la gravité des faits qui lui sont reprochés« .